Devoir de Philosophie

Dos Santos, José Eduardo

Publié le 06/04/2013

Extrait du document

1   PRÉSENTATION

Dos Santos, José Eduardo (1942- ), homme d’État angolais, président de la république d’Angola depuis 1979.

2   UN MILITANT DU MPLA

À la suite des accords d’Alvor (1975) qui mettent fin à l’occupation portugaise en Angola, la guerre de décolonisation menée depuis 1961 se mue en guerre civile : les différentes factions qui ont combattu l’occupant luttent désormais pour le pouvoir.

Militant du Mouvement populaire de libération de l’Angola (MPLA), José Eduardo Dos Santos devient membre du comité central du bureau politique en 1975. Après l’accession du MPLA au pouvoir — grâce au concours des troupes cubaines —, il devient ministre du Plan en 1978.

3   UN PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE CONFRONTÉ À LA GUERRE CIVILE

À la mort d’Agostino Neto, en septembre 1979, José Eduardo Dos Santos, numéro deux du MPLA, lui succède à la présidence. Comme son prédécesseur, il doit faire face à la guérilla menée contre le régime par l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA) du rebelle Jonas Savimbi. Que ce soit par la force — il a toujours su composer en s’assurant l’appui d’une armée régulière qui occupe de hautes fonctions au sein de l’appareil d’État — ou par le jeu d’une action diplomatique, sa situation ne sera pas remise en cause. Depuis les accords de Bicesse en 1991 prévoyant la tenue d’élections libres, il a su museler la tendance dure de son mouvement, apparaître comme l’initiateur du retrait des troupes étrangères occupant l’Angola (notamment les armées cubaines et sud-africaines) et remporter ainsi l’élection présidentielle de 1992 face à Jonas Savimbi.

Après une reprise sanglante de la guerre civile, José Eduardo Dos Santos s’engage, au côté de son ennemi d’hier, dans une démarche de réconciliation nationale visant à intégrer ce dernier dans le processus politique au plan régional. Face au non-respect du protocole de paix de Lusaka signé sous l’égide de l’ONU en 1994 et à la reprise des combats à grande échelle dès 1998, le président angolais engage une guerre totale contre la rébellion, qui aboutit, en février 2002, à la mort de Jonas Savimbi. Cette victoire militaire place toutefois José Eduardo Dos Santos dans l’obligation de relancer le processus de paix dans un pays ruiné par la guerre civile.

Les négociations entre le mouvement rebelle et les forces gouvernementales débouchent le 4 avril 2002 sur la signature d’un accord de cessez-le-feu qui prévoit le désarmement de l’UNITA et son intégration dans le processus politique une fois la sécurité dans le pays rétablie.

 

Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation. Tous droits réservés.

Liens utiles