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Edison n'est pas l'inventeur de l'antenne de radio. Cette découverte revient à Popov

Publié le 02/11/2014

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edison

 

Thomas Alva Edison (1847-1931) est très tôt attiré par la mécanique. A peine adolescent, il eut l'idée d'instal­ler une presse à imprimer dans un fourgon de train et de vendre directement ses journaux aux voyageurs. A cette époque, il profite de son temps libre pour s'ini­tier à la chimie et à la physique. Agé d'à peine dix-sept ans, il invente le télégraphe duplex permettant d'échanger simultanément deux messages en sens inverse. Il ouvre peu après un laboratoire dans lequel il met au point le télégraphe quadruplex, puis le téléphone au charbon, une version modifiée du téléphone inventé par Graham Bell. Ses recherches portent encore leurs fruits et il dépose près de 1.200 brevets en quelques années. Parmi ceux-ci, deux inventions majeures : le phonographe à cylindre et la lampe électrique à incan­descence. Entre-temps, il a fondé une société commer­ciale qui exploite ses propres brevets avec succès.

Le brillant inventeur se double d'un homme d'affaires redoutable. En 1891, en déposant le brevet du kiné-scope, il devient l'un des précurseurs de l'indus­trie cinématographique. Le marché est en pleine expansion et chacun essaye de s'en assurer le contrôle. Dès 1897, la guerre des brevets est entamée par Edi­son. Elle durera onze ans pendant lesquels il fera la guerre aux contrefaçons et aux autres inventions de même type. Il estime avoir droit à des redevances étant donné l'antériorité de ses propres brevets. Il parvient à évincer les frères Lumière et la plupart des autres concurrents. Mais bientôt, ces mêmes concurrents font jouer contre lui les lois antitrust, et réussissent même à faire prononcer l'annulation de certains de ses brevets. En 1918, Edison abandonne la lutte et renonce à l'industrie cinématographique.

 

Dans l'intervalle, Edison se consacre encore à la re­cherche industrielle et parvient à mettre au point un ac­cumulateur alcalin au fer-nickel (1914). Après son échec dans le monde cinématographique, il revient dé­finitivement à la recherche industrielle.

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