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Élisabeth II

Publié le 06/04/2013

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1   PRÉSENTATION

Élisabeth II, (1926- ), reine de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord (1952- ).

2   UNE REINE DE 25 ANS

Née à Londres, Élisabeth Alexandra Mary est l’aînée des deux filles du duc et de la duchesse d’York. Après l’accession au trône de son père, le roi George VI, en 1936, elle commence à étudier le droit et l’histoire constitutionnelle en vue de ses futures charges. Elle fait tôt son entrée dans la vie publique, et n’a que quatorze ans lorsqu’elle réalise sa première allocution radiophonique — en octobre 1940, un discours adressé aux enfants du Commonwealth. Alors qu’en pleine Seconde Guerre mondiale son père est sur le front italien, elle le supplée dans l’exercice de ses fonctions officielles en 1944.

En 1947, elle épouse le prince Philippe de Grèce, titré duc d’Édimbourg. Un an plus tard elle donne naissance à un fils, Charles, héritier du trône et futur prince de Galles. Il est suivi d’une fille, Anne, en 1950. À la mort de son père en février 1952, Élisabeth lui succède sur le trône. En 1960, elle donne naissance à un deuxième fils, Andrew. Son troisième fils, Edward, naît en 1964.

3   LE SYMBOLE DE L’UNITÉ

Le début du règne d’Élisabeth est marqué par les grands changements qui affectent la puissance britannique après la Seconde Guerre mondiale (en particulier l’indépendance, au début des années 1960, d’une quarantaine de colonies, protectorats et pays sous mandats, autrefois possessions britanniques). Dans ce contexte, la reine Élisabeth s’efforce d’incarner le symbole de l’unité et de l’identité nationale et de garantir la stabilité des institutions britanniques, malgré la modestie du rôle politique que lui assignent les institutions. Elle manifeste de manière constante l’intérêt du Royaume-Uni pour ses anciennes colonies en effectuant de fréquentes visites officielles dans les pays du Commonwealth (dont elle est le chef d’État).

4   LA REINE ESTIMÉE D’UNE MONARCHIE CRITIQUÉE

À partir des années 1990, son règne est marqué par des difficultés multiples et une montée des critiques à l’encontre de la monarchie britannique. En 1992, « annus horribilis « selon les propres termes de la reine Élisabeth II, elle doit faire face aux ruptures conjugales de ses trois enfants, dont le large retentissement médiatique donne lieu à des débordements et des révélations scabreuses, néfastes à l’image de la Couronne. Après l’incendie qui, la même année, endommage gravement le château de Windsor, et sous la pression de ses sujets, elle doit consentir à s’acquitter de taxes sur sa fortune personnelle, dont elle était jusque là exempte. À la mort de son ancienne belle-fille Diana, en 1997, l’opinion britannique désapprouve son apparente froideur. Plus généralement, la monarchie britannique est critiquée pour son manque de fibre « populaire «, la désuétude de ses institutions et son train de vie.

Élisabeth II conserve cependant l’estime de ses sujets et, en 2002, l’anniversaire de son accession au trône donne lieu à un jubilé célébré avec ferveur.

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