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en observant que les Orientaux qui se nourris­saient de riz décortiqué étaient victimes du béri-béri

Publié le 02/11/2014

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L'existence d'une substance vitale pour l'homme et que Casimir Funk appela vitamine était déjà soup­çonnée par des praticiens tels que J. Lindt (1753) et le Japonais Takaki (1880). Mais il fallut attendre Chris-tiaan Eijkman (1858-1930) pour que la notion soit élaborée. Suite à une erreur de distribution de nourri­ture durant son absence, il remarqua que ses poulets à l'article de la mort au moment de son départ, avaient recouvré leurs forces à son retour. Il interrogea son serviteur qui lui expliqua avoir donné du riz complet en lieu et place du riz décortiqué. Eijkman en déduisit correctement qu'une substance fondamentale existait dans l'écorce du riz. Il transposa sa découverte et, en 1896, parvint à la conclusion que le fait de se nourrir de riz décortiqué provoquait le béri-béri chez les Orientaux. Eijkman devait recevoir le Prix Nobel de médecine en 1929.

Il fallut cependant attendre Casimir Funk (1884­1967) pour que soient isolées, en 1912, les sub­stances azotées de l'écorce de riz. Chimiquement, ces substances ressemblaient à des amines, c'est pourquoi Funk les dénomma amines vitales'. On constata en­suite qu'il ne s'agissait nullement d'amines mais de corps complexes de structure chimique très variée. La vitamine A était découverte en 1913 et la vitamine B, celle qui provient du riz, fut dénommé ainsi par Mac-Collum en 1915. Les autres variétés de vitamines (C, D, E, K, etc.) devaient être découvertes par après.

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