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Epargne, frein ou moteur de la croissance économique?

Publié le 09/11/2012

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La crise des subprimes a pointé du doigt les limites d'un modèle économique qui repose sur l'endettement. Dans ce contexte les investisseurs en demande de capital ont recours au marché de capitaux ou aux fonds disponibles à la banque. En épargnant les ménages ralentissent la consommation, moins de débouchés pour les entreprises qui sont contraintes de diminuer leur production et donc les emplois. Mais si une nation utilise ?? (utilise > dépense les investissements font partie des dépenses publiques) chaque année les bénéfices produits par son économie, comment fait elle pour financer des investissements de productivité, ou de recherche et développement pour maintenir sa compétitivité? I.épargne mondiale A. L'épargne au final est égale à   l'investissement. La croissance économique dépend en grande partie de l'investissement, que ce soit des investissement immatériels (achats de logiciels), des investissements de productivité (achats de machine, embauche de salariés), les progrès technique sont financés par l'investissement. Pour John Maynard Keynes économiste ayant marqué les réflexions du XXème siècle, développe une théorie selon laquelle l'épargne est égale à l'investissement. Cette dernière représente une consommation différée. Les ménages désireux de s'offrir des
biens ou services qu'ils ne sont pas en mesure de financer, sont tenus d'épargner pour ensuite investir dans le produit convoité. Exemple : voyages, moyen de transport, logement. Modigliani.. B. Pour ce faire les investisseurs doivent trouver les fonds nécessaire : dans le cas ou l'épargne disponible sur les marchés de capitaux est suffisante, les agents   en capacité de financement prêteront la somme nécessaire aux agents en besoin de financement. En revanche, si cette dernière n'est pas suffisante ou si le prêteur ne veut pas prendre le risque que son emprunteur lui fasse défaut (insolvabilité), la banque peut jouer le rôle d'intermédiaire entre les demandeurs et les offreurs de capitaux.  Grâce à l'épargne déposée par ses différents clients, la banque peut accorder des crédits, et si toute fois elle ne disposait pas des fonds nécessaire, elle pourrait créer de la monnaie (monnaie scripturale) par l'intermédiaire de la banque centrale et subvenir aux besoins de ses emprunteurs. Dès lors que la monnaie crée est utilisée par le contractant du prêt, la monnaie existe elle est introduite dans la sphère réelle. Ces affirmations peuvent être contredite si l'on prend en compte les placements relatifs à l'épargne, hedge fonds et SICAV effets de levier.... L'épargne favorise la croissance économique par l'intervention de l'état L'Etat
joue un rôle central dans la croissance économique, il est prêt à prendre les risques que les investisseurs privés ne pourraient pas prendre. Concrètement il finance la construction de réseaux de transports, des recherches médicales, sans être sûr de rentabiliser son investissement. Dans ce contexte, il peut aussi prêter des fonds à des emprunteurs qui ne trouvent pas d'offreurs de capitaux, en raison de leur manque de crédibilité. De la même manière que les banques le gouvernement dispose de plusieurs possibilités pour rassembler le montant prêté. D'une part, il peut faire appel à l'épargne mondiale : les pays en développement dégagent des excédents pour lesquels ils ne trouvent pas de débouchés peuvent les prêter sur le marché mondial des capitaux. Nous pourrions citer la Chine qui a connu un essor remarquable au XXème siècle et qui finance la croissance de Etats-Unis, en besoin de financement. D'autre part, le gouvernement peut aussi récolter l'épargne privée en cédant sur le marché des bons du trésor, comme s'il hypothéquait une partie de son partimoine en échange de liquidité. D'un point de vue général les mécanismes de l'épargne sont au coeur de l'activité éco..mettre en place les pô éco. Aussi le chômage, souvent responsable d'une diminution de la consommation peut être en partie résorbé ou atténué par les
dépenses publiques. Ces dernières contribueront donc à stimuler la production, par conséquent les embauches, et pour finir de la consommation qui résultera d'une diminution du chômage. Ces injections de liquidités dans l'économie réelle, puisqu'elle n'est pas financière constituent une des formes de la politique budgétaire. Les politiques monétaires peuvent également être mise en oeuvre, nécessitant cette fois une intervention dans la sphère financière de l'économie. En effet lorsque l'investissement...prsonnel Cependant, suite à des dérégulation du marché, les banques centrales sont indépendantes de l'Etat depuis 20 et ont comme seul objectif de maintenir le taux d'inflation stable et le plus bas possible. Alors que l'école classique défend l'idée selon laquelle, la monnaie ne doit pas être conservée pour elle même, elle n'est qu'un voile sur les échanges, suite à des politiques monétaires visant à abaisser le taux d'intérêt, certains agents économiques, ne désirant pas investir les fonds dont ils disposent peuvent être amenés compte tenu d'un taux d'intérêt trop faible à garder ce capital au lieu de le placer dans la sphère monétaire ou la sphère réelle. C'est la thésaurisation. II L'épargne est un puissant facteur de ralentissement économique L'épargne : une non consommation La thésaurisation, mentionnée précedemment
est une des formes de   l'épargne financière la plus critiquée, aussi appelée "bas de laine", ce procédé consiste à garder un capital sous forme de liquidités ou d'or. Ceci peut s'expliquer de différentes manière, soit par le goût des individus pour l'or, la richesse matérielle ou la volonté de transmettre un capital. Malgré des éloges sur l'épargne, Keynes énonce le principe de fuite de l'épargne c'ést à dire qu'à court terme, puisqu''à long terme nous serons tous mort, l'épargne diminue à mesure qu'elle est transmise de génération en génération. Les transferts de fonds de migrants peuvent être comparés analogiquement à la fuite de l'épargne, puisque des immigrés qui travaillent en France peuvent décider librement de consacrer une part disponible de leur revenu pour le financement de leur projets dans leur pays d'origine, ou tout simplement pour aider certains membre de leur famille. L'épargne est la partie du revenu qui n'est pas consommée.Ménages restreignent leur consommation pour garder un capital au cas ou leur pouvoir d’achat serait laisé par une conjecture défavorable, qu’ils craignent, d’où cette épargne afin d’être en mesure de faire face aux risques éventuels. Epargne forcée : Remboursement de crédits accordés pour l’achat de patrimoine par exemple. Pour les entreprises ont parlera d’amortissement du capital
càd remboursement des prêts qui leurs ont été accordé pour acheter leurs facteurs de production. Selon l'économiste Pigou... effets d'encaisses réelles L’économiste Pigou, s’oppose à cette idée puisqu’il prétend que le seul souhait des épargnants est de maintenir leur niveau de portefeuille, en consacrant le surplus à la demande de biens et services.   Il ne considère pas qu’une variation du revenu puisse avoir des conséquences sur l’épargne. L'épargne publique nuisible à la croissance Dans le cadre de politiques monétaire, hausse du taux d'intérêt = freîne les invest, demande de capital = trop chère. L'épargne public investit dans certaines industries ou projet peut généré des effets d'éviction. C'est à dire que l'épargne (publique) injectée est moins efficace que si elle l'avait été par le secteur privé. Entreprise qui recoivent de l'aide de l'Etat peuvent tout de même décider d'externaliser certaines fonction de leur chaîne de production Si l'épargne est collectée par des fonds communs de placements(type hedge fund, assurance )et autres investisseurs institutionnels, son impact sur la croissance économique dépendra de la nature des investissements réalisés. Long terme : invest ds recherche et dév. Court terme, invest purement spéculatifs--> sphère monétaire donc non réel donc pas de contribution a la croissa

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