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Etudes de monuments aux morts

Publié le 17/12/2012

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Monuments aux morts Presque un an après la Grande Guerre, la loi du 25 octobre 1919 sur « la commémoration et la glorification des morts pour la France au cours de la Grande Guerre « est promulguée sans toutefois avoir un caractère contraignant. Chaque commune, selon ses moyens, pouvait faire ériger un simple obélisque de pierre ou un monument plus important, qui rendrait hommage aux morts des 2 grandes guerres mondiales. Péronne : Le monument aux morts de Péronne se situe sur une place publique, aménagée en square. Le monument est composé d'un mur bahut appareillé en pierre de taille délimitant une terrasse de plan en T, dont les angles sont occupés par des jardinières à plantes. Deux stèles architecturées, ornées de bas-reliefs en bronze (étudiés), cantonnent la terrasse, aux deux extrémités du mur bahut, sur lequel sont fixées les plaques donnant les noms des morts. Un groupe sculpté (étudié), placé sur un socle monumental, occupe la partie de la terrasse en avant-corps. Dès l'été 1922, la municipalité et l'UNC (Union nationale des Combattants) de Péronne formèrent un comité pour l'érection d'un monument aux morts dans la ville. En octobre 1922, le préfet de la Somme en devint président d'honneur. Le 30 mars 1923, le maire de Péronne proposa au conseil municipal d'acheter un terrain militaire occupé par des magasins, près des fortifications, pour y élever le monument aux morts. En 1925, ce terrain de 400 m² fut gratuitement cédé par l'armée à la ville de Péronne. En mai 1923, le maire de Péronne versa, au trésorier du comité, la somme de 1000 francs, produit des quêtes faites aux trains de pèlerinage et de la levée des troncs exposés dans certains cafés et restaurants de la ville. Un nouveau comité pour recueilli...

« Le 30 mars 1923, le maire de Péronne proposa au conseil municipal d'acheter un terrain militaire occupé par des magasins, près des fortifications, pour y élever le monument aux morts.

En 1925, ce terrain de 400 m² fut gratuitement cédé par l'armée à la ville de Péronne. En mai 1923, le maire de Péronne versa, au trésorier du comité, la somme de 1000 francs, produit des quêtes faites aux trains de pèlerinage et de la levée des troncs exposés dans certains cafés et restaurants de la ville. Un nouveau comité pour recueillir les fonds fut officiellement créé en 1925, sous la présidence du maire de Péronne Charles Boulanger.

En juillet 1925, il avait recueilli environ 48 000 francs. Lrogramme du concours, organisé par la ville en 1925 précisait : « ce monument devra exprimer le souvenir douloureux et glorieux de nos Morts victorieux ».

Le lauréat fut l'architecte Louis Faille, natif de Nurlu (Somme), en collaboration avec les sculpteurs Paul Auban et Paul Theunissen. Le monument fut inauguré le 20 juin 1926, en présence du préfet de la Somme.

Le comité d´érection du monument fut dissout en 1927. Il est à contre courant de la plupart des monuments qui mettent en avant la patrie, le cou-rage des soldats.

Pour l’artiste Paul Alban, il allait de soi que son monument était anti-allemand dans une région où non seulement les combattants s’étaient battus mais où les civils avaient souffert de l’occupation.

La mère crie vengeance sur le corps de son fils martyrisé par les barbares.

La colonne brisée rappelle que les atrocités étaient aussi culturelles.

L’ennemi n’a rien respecté.

Et pourtant, une partie de la population a toujours cru. »

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