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François de Salignac de la Mothe Fénélon

Publié le 22/02/2012

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1651-1715

Précepteur du duc de Bourgogne, pour qui il a composé des Fables, des Dialogues des morts  et le Télémaque  qui fut traduit dans toutes les langues, mais lui fit encourir la disgrâce royale : la critique du régime y était au moins insinuée. Dans le Traité de l'éducation des filles, il se montre novateur et la pédagogie moderne a ratifié certaines de ses vues. Sa Lettre à l'Académie  est d'une critique très fine pour l'éloquence et l'histoire, et le rattache, dans la querelle, au parti des anciens. En même temps que le Télémaque, sa position dans l'affaire du quiétisme et ses relations avec Madame Guyon le compromirent. Tous les traits par où il fit figure d'opposant le recommandaient à la sympathie des esprits éclairés du siècle suivant auquel il appartient delà.

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