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grippe - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

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grippe - Mécedine. 1 PRÉSENTATION grippe, maladie infectieuse aiguë et contagieuse des voies respiratoires, due à un virus. 2 VIRUS RESPONSABLE 2.1 Types et structure Le virus de la grippe est un virus à ARN appartenant à la famille des orthomyxoviridés, dont le matériel génétique se présente sous la forme de 8 brins d'ARN. Celui-ci est entouré par une capside (une coque de protéines), enveloppée par une membrane issue de la membrane plasmique de la précédente cellule hôte du virus. De cette enveloppe émergent des spicules, qui sont des glycoprotéines (protéines associées à des molécules glucidiques) virales de deux types : l'hémagglutinine (H) et la neuraminidase (N). Ces glycoprotéines jouent un rôle capital dans le cycle viral : l'hémagglutinine favorise l'attachement de la particule virale à la membrane plasmique de la cellule, tandis que la neuraminidase contribue à la formation des bourgeons qui contiennent les nouvelles particules virales à la fin du cycle de multiplication. De plus, cette dernière contribue à la lyse (destruction) du mucus bronchique, qui possède des propriétés antivirales. Lors d'une infection par un virus de la grippe, la réaction immunitaire est principalement dirigée contre ces deux glycoprotéines (ce sont les principaux antigènes viraux de la grippe). Il existe trois types de virus de la grippe, appelés A, B et C, et identifiés respectivement en 1933, 1940 et 1950, qui diffèrent par les protéines de leur capside. Les types A et B sont responsables des épidémies ; le type C ne provoque que des formes asymptomatiques ou bénignes de la maladie. Le type B n'infecte que l'espèce humaine, tandis le type A touche également de nombreux mammifères (porc, cheval, etc.) et les oiseaux. 2.2 Sous-types et variations Les types A et B, et en particulier le type A, sont très variables ; ils existent sous la forme de différents sous-types qui se différencient par la structure de leurs glycoprotéines de surface. Ainsi, on a identifié 15 sous-types viraux du type A différant par leur hémagglutinine (ils sont baptisés H1 à H15) ; parallèlement, on connaît 9 formes différentes de la neuraminidase (N1 à N9). Les sous-types viraux responsables des épidémies sont identifiés et baptisés sur la base de ces différences. Ainsi, le virus de la grippe de Hong Kong apparue en 1968 est appelé A H3N2. Les variations du virus grippal sont dues à deux phénomènes principaux : le glissement antigénique (qui concerne les sous-type...

« Caractérisée par une courte période d’incubation (24 à 48 h), la grippe débute de façon brutale (le mot a la même origine étymologique que « agripper ») avec céphalées,fièvre élevée (de 38 à 41 °C), frissons, sensation de froid, toux et mal de gorge.

Des douleurs musculaires et articulaires complètent le tableau clinique.

L’élévation detempérature est brutale et s’effectue en moins de vingt-quatre heures.

La température descend ensuite graduellement au cours de l’évolution de la maladie. Lors des épidémies de faible ampleur, le système immunitaire réagit le plus souvent efficacement à l’infection, les symptômes s’estompent progressivement, et lerétablissement est complet au bout de une à deux semaines.

Cependant, des risques mortels apparaissent, notamment chez les personnes âgées et les patientsimmunodéficients (dont le système immunitaire est affaibli), si la maladie s’accompagne ou est suivie d’une pneumonie (qui constitue la complication majeure), d’originebactérienne ou virale.

Chez l’enfant, la grippe peut se compliquer de manifestations extra-pulmonaires, notamment lors du syndrome de Reye (maladie qui peut surveniraprès une infection virale aiguë), lorsque la grippe est due au virus influenza de type B.

Ce syndrome associe nausées et vomissements, avec atteinte subséquente dusystème nerveux central pouvant aller jusqu’au coma.

Il n’y a habituellement pas de fièvre. 5 TRAITEMENT Il existe aujourd’hui des médicaments antiviraux qui peuvent être prescrits dans certains cas (patients à risque notamment) pour limiter l’évolution de la maladie ouprotéger certaines personnes fragiles ayant été en contact avec des maladies (il s’agit notamment de l’amantadine, très peu utilisé en France, et du zanamivir) ; leurprescription implique la réalisation d’un test destiné à confirmer le diagnostic d’infection virale.

Les antibiotiques n’ont aucun effet sur les virus grippaux (ils ne sontefficaces que contre les bactéries), mais peuvent en revanche être prescrits pour prévenir ou soigner des surinfections bactériennes.

Un traitement destiné à soulager lesmaux de têtes, les douleurs musculaires et à faire baisser la fièvre peut également être administré ; il s’agit généralement d’un traitement à base de salicylés (aspirine etdérivés).

L’emploi des salicylés est à proscrire chez les patients de moins de 18 ans en raison d’une possible association avec le syndrome de Reye. 6 PRÉVENTION La façon la plus efficace de lutter contre la maladie est la vaccination.

Les vaccins disponibles donnent lieu à peu d’effets secondaires ; ils sont particulièrementrecommandés au début de l’automne chez les sujets de plus de 65 ans (population à risque chez laquelle la grippe provoque la mortalité la plus importante, en raison de sescomplications potentielles). Toutefois, le problème de l’immunisation est complexe : les différents types de virus ne sont pas apparentés du point de vue de leurs antigènes (ils n’induisent pasd’immunité croisée), l’immunité spécifique contre un sous-type de virus grippal dure moins d’un an et, enfin, de nouveaux variants apparaissent en permanence (raisonspour lesquelles la vaccination des personnes à risque doit se faire chaque année).

Les vaccins actuellement disponibles sont des vaccins polyvalents (induisant uneprotection contre un mélange d’antigènes provenant de différentes formes virales), dont la composition est modifiée chaque année de façon à l’adapter aux nouveauxvariants en circulation.

La grippe fait l’objet d’un réseau de surveillance épidémiologique mondial, qui permet de détecter les nouveaux variants (ou, le cas échéant, lesnouveaux sous-types) de virus dès qu’ils se manifestent. 7 ÉPIDÉMIES Les épidémies saisonnières de grippe (d’importance et de sévérité variables) surviennent le plus souvent à la fin de l’automne ou au début de l’hiver dans les pays tempérésde l’hémisphère Nord, l’humidité de l’air et le plus grand confinement des populations favorisant le maintien du virus dans l’air et sa propagation interpersonnelle. Les pandémies, causées uniquement par des virus de type A, sont des épidémies très sévères et généralement mondiales ; depuis le XVIe siècle, on estime que plus de 30 pandémies se sont produites.

Au XXe siècle, la pandémie la plus meurtrière a été la grippe espagnole de 1918-1919, dont on estime qu’elle a tué 40 millions de personnes ; elle a été suivie par la grippe asiatique de 1957 (4 millions de mort) et la grippe de Hong Kong de 1968 (2 millions de morts). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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