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Henri Becquerel

Publié le 02/11/2014

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Henri Becquerel

La famille Becquerel est illustre dans le domaine de la physique. Le premier, Antoine Becquerel (1788-1878) se fit connaître pour ses travaux sur les piles. Son fils Edmond (1820-1891) étudia le spectre solaire et mit en évidence l'existence de raies sombres, dites de Fraun¬hofer, dans la partie ultra-violette de celui-ci. Par après, il s'intéressa aux propriétés magnétiques des sels minéraux avant de s'attaquer aux phénomènes luminescents. Toutefois, c'est son fils Henri (1852¬1908) qui entrera dans la légende pour sa décou¬verte de la radioactivité.

Les recherches d'Henri furent fortement orientées par celles de son père. Elles l'amenèrent à s'intéresser lui aussi aux phénomènes luminescents, utilisant de l'ura¬nium pour ses expériences.

Fort intrigué par la découverte des rayons X, Henri Becquerel se demanda si la fluorescence qu'il étudiait, émettait un tel type de rayon. Au cours de ses re-cherches, il put constater qu'un rayonnement émanait de l'uranium. Renouvelant son expérience, il démontra par la suite que seules les matières uranifères étaient à l'origine d'un tel rayonnement.

Si les produits uranifères émettaient des rayons, encore fallait-il en déterminer la nature. Becquerel utilisa alors un champ magnétique pour vérifier s'il s'agissait ou non de rayons X. A sa surprise, il constata que le champ magnétique déviait le rayonnement émis par l'uranium. Les rayons X découverts par Rôntgen n'étant pas influencés par les champs magnétiques,

 

Becquerel put en déduire l'existence d'un nouveau type de rayonnement, inconnu jusque là. La radioacti-vité était découverte.

Il fallut cependant attendre quelques années pour posséder la certitude qu'il s'agissait bien de radioacti-vité et pour démontrer que les atomes possédaient en eux-mêmes l'énergie nécessaire pour émettre un rayonnement. Becquerel, peu après Rôntgen, ouvrait l'ère atomique. Sa découverte était couronnée du Prix Nobel de physique en 1903, prix qu'il partagea avec Pierre et Marie Curie.

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