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Hermann Kasack

Publié le 22/02/2012

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1896-1966

 

Né à Potsdam, mort à Stuttgart. Après des études de germanistique, il devient lecteur dans différentes maisons d'édition. Le roman La Ville au-delà du fleuve (1947), qui valut à son auteur le Prix Fontane 1949, est l'un des plus étonnants ouvrages de la littérature allemande de l'après-guerre. Utilisant les moyens stylistiques du surréalisme, Kasack y crée un monde des morts opposé au monde des vivants. Cet empire des morts représente la vérité finale, la seule vérité qui nous échoie ; c'est l'empire de la disparition et de l'oubli où l'espoir et la foi eux-mêmes sont morts et où n'existe aucun Dieu. C'est le thème allégorique de notre siècle : “ La ratification de la faillite intellectuelle, morale et religieuse ” de la civilisation moderne. Partant de la mort pour décrire notre situation et l'interpréter, Kasack s'érige en tribunal de son temps et “ dépeint les secousses de notre existence présente sans ménager ni les dogmes ni les idéologies ”. L'influence philosophique de Schopenhauer sur l'œuvre de Kasack est indéniable. Œuvres principales : Das ewige Dasein (La Vie éternelle, 1943), Der Webstuhl (1949), Das grosse Netz (Le grand filet, 1952), Fälschungen (Contrefaçons, 1953), Mosaiksteine (1956).

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