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Histologie: es phanères, annexes variées du tégument

Publié le 22/02/2012

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On appelle phanères (du grec phaneros: «apparent») les structures qui font saillie à la surface du tégument des Vertébrés. Selon leur origine, on distingue des phanères épidermiques, des phanères dermiques et des phanères mixtes ou dermo-épidermiques. Les phanères épidermiques sont formés de cellules ayant subi une dégénérescence et représentant un amas de matériel mort de nature protéique (kératine); on dit que cette transformation est une kératinisation. Les cellules meurent par déshydratation cytoplasmique et atteignent ainsi certains degrés de dureté. Parmi ce type de phanères, mentionnons les dents cornées de la lamproie, les fanons de la baleine. Citons encore les écailles cornées qui recouvrent le corps des lézards et des serpents ou les pattes des oiseaux: ce sont des papilles plates imbriquées les unes sur les autres. Le bec corné des tortues, celui des oiseaux, les griffes des reptiles et des mammifères, les ongles de l'être humain, les coussinets plantaires et les sabots des ongulés, les poils des mammifères, les plumes des oiseaux, les cornes pleines du rhinocéros (formées par l'accumulation de poils) sont autant de phanères épidermiques. Les phanères dermiques dérivent du derme qui s'ossifie; ce sont par exemple les écailles des poissons et leurs dérivés comme les plaques osseuses de l'esturgeon, la carapace des tortues, les plaques osseuses des tatous ou les bois des cerfs. Les bois des Cervidés sont des cornes pleines dont le renouvellement est annuel; l'épiderme et le derme constituent ce que l'on appelle le «velours», qui s'élimine après frottement. Les phanères mixtes sont les écailles des poissons cartilagineux, les cornes des Bovidés, ou encore les cornes de la girafe, lesquelles sont constituées par une cheville osseuse enveloppée dans un étui corné que forme la superposition du derme et de l'épiderme.

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