Inde. Khajuraho, sculptures érotiques.
Publié le 22/02/2012
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Ce sont les Anglais qui, vers 1840, découvrirent, cachés sous une jungle épaisse, les temples de Khajuraho, ancienne capitale de la dynastie des Chandella. Les fouilles, entreprises soixante ans plus tard, permirent de mettre à jour vingt-deux édifices brahmanistes et jaïnistes, très visités depuis pour leurs fameuses sculptures érotiques pleines de grâce et de sensualité. Représentant des mithuna ou couples d'amoureux, ces scènes qui choquèrent les dames anglaises du siècle dernier ne doivent être regardées ni d'un oeil pudibond ni d'un oeil voyeur. N'oublions pas que les Indiens du Moyen-Age n'avaient pas encore été influencés par l'islam ; les tabous sexuels n'existaient pas et les rapports entre hommes et femmes étaient considérés comme une activité courante au même titre que le travail ou les repas. De plus, dans l'hindouisme, l'érotisme est considéré comme la recherche de l'état divin, la joie de l'union physique reflétant celle qu'éprouve la divinité à créer le monde.
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