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Institut national de l'audiovisuel [INA]

Publié le 13/04/2013

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1   PRÉSENTATION

Institut national de l'audiovisuel [INA], établissement public à caractère industriel et commercial chargé de la conservation et de l'exploitation des archives de la radio et de la télévision françaises.

2   CRÉATION ET MISSIONS

L’Institut national de l’audiovisuel (INA), dont le siège est aujourd’hui situé à Bry-sur-Marne, est créé en 1975, après l'éclatement de l'ORTF (1974), sur la base de trois services disparus de la grande maison : le Centre de formation professionnelle, le Service de la recherche de Pierre Schaeffer, les Archives. La loi du 7 août charge le nouvel institut de « la conservation des archives « et de la « recherche de créations audiovisuelles et de formation professionnelle «. Pour l’essentiel, cette charge est alors budgétisée par la redevance télévisuelle. Mais, en 1986, la loi du 30 septembre oblige l’INA à s’ouvrir au privé pour chercher plus de 75 p. 100 de ses ressources sur le marché concurrentiel. Enfin, par la loi du 20 juin 1992, l’institut reçoit la charge de gérer le « dépôt légal « (effectif à partir du 1er janvier 1995), c’est-à-dire « la conservation patrimoniale et la communication des œuvres et des documents de la radio et de la télévision françaises, à des fins de recherche «. Selon des modalités précisées par la loi (critère de nationalité française du programme, conservation de la première diffusion et dépôts différenciés d’émissions et de journées type), l’INA collecte les archives du secteur public et, par contrat, du secteur privé (TF1, A2, FR3, La Cinq, Arte, M6, Canal + et les stations de Radio France).

3   CONSERVATION ET RECHERCHE : L’INATHÈQUE

L’INA conserve et gère les archives télévisées depuis 1949, les archives sonores depuis 1934 et les archives d'actualités cinématographiques depuis 1940 ; au total plus de 900 000 documents sonores et audiovisuels (reportages, émissions, actualités), à quoi s’ajoutent plus de 700 000 heures de programmes télévisuels et radiophoniques (chiffre en accroissement continu), enfin, un fonds photographique de deux millions de clichés.

Cette fonction patrimoniale constitue le plus gros poste budgétaire de l’INA (43 p. 100 en 1998) et une importante mission de service public qui s’enrichit sans cesse du fait que l’institut achète chaque année des fonds complémentaires auprès d’organismes publics et privés. Cette collecte permet d’offrir aux chercheurs, aux étudiants et aux journalistes un accès facilité à des fonds d’une grande richesse. Ils peuvent les étudier et, éventuellement, les exploiter grâce à des outils pointus (Hyperbase en particulier) accessibles à la Bibliothèque nationale de France, qui abrite le département de l’Inathèque de France et ses SLAVS (stations de lecture audiovisuelle) depuis 1998.

4   UN ÉTABLISSEMENT INDUSTRIEL ET COMMERCIAL

Dans le cadre des deux autres départements (Innovation d’une part, Droits et Archives d’autre part), l’INA valorise et commercialise ses archives (auprès des professionnels) et les résultats de recherches sur la production, la création, la communication audiovisuelle (logiciels de production d’image, recherche multimédia notamment). Depuis 1982, il produit, sur différents supports (vidéo, cassette audio, CD-Rom), des émissions, des documentaires et des fictions disponibles dans le commerce. L’INA participe également à la publication d’ouvrages scientifiques sur l’audiovisuel née d’une collaboration étroite et fructueuse avec le monde universitaire (en particulier depuis la naissance de l’Inathèque). Enfin, le département Innovation assure la formation continue des personnels du secteur public et du secteur privé.

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