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Ion - Mythologie

Publié le 22/09/2018

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Ion. 1. Ancêtre éponyme des Grecs d’Ionie (gr. Iônes ou Iâones). Dans le mythe grec (tel que nous le connaissons par Euripide), Créüse, fille d’Érechthée, roi d’Athènes, fut aimée par Apollon et lui donna un enfant, Ion, que par crainte de son père elle abandonna dans une grotte sous l’Acropole. Hermès emporta l’enfant à Delphes, où il fut élevé comme serviteur du temple. Plus tard Créüse épousa Xouthos, mais, comme ils ne pouvaient avoir d’en-fant, ils se rendirent à Delphes pour demander une descendance. Sur l’ordre d’Apollon, Xouthos accepta de

 

prendre pour fils le premier homme qu’il rencontrerait en sortant du sanctuaire et ce fut Ion. Créüse, furieuse à l’idée d’adopter un enfant qu’elle prenait pour un bâtard de son époux, essaya de tuer le jeune homme, mais fut découverte, et, comme elle risquait sa vie, se réfugia à l’autel d’Apollon. Une prétresse intervint, montrant les langes dont l’enfant était entouré lorsqu’on l’avait trouvé; Créüse reconnut son fils, et la déesse Athéna révéla ce qui s’était passé. Ion revint à Athènes avec Xouthos et Créüse pour devenir, selon la prophétie d’Athéna, l’ancêtre de la race ionienne.

 

2. De Chios (né v. 490 av. J.-C., mort av. 421), poète grec surtout connu pour ses tragédies, qui furent étudiées et admirées par les savants d’Alexandrie et par Longin, Du su-blime. Aucune ne nous est parvenue. Il est possible qu’il ait également écrit des comédies, ce qui serait une exception à la règle selon laquelle on n’écrivait pas dans les deux genres (voir comédie 1, 2). Des anecdotes curieuses mettent Ion en rapport avec beaucoup de grands noms du Ve siècle : il a entendu Cimon parler à l’assemblée, rencontré Eschyle aux jeux Isth-miques et Sophocle lorsqu’il fut stratège en 441-40, il fut battu au concours

 

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tragique des Grandes Dionysies de 428, où Euripide gagna avec Hippolyte. Une longue citation par Athénée (Deipno-sophistes 603) de son œuvre en prose Epidemiai (« visites »), où il décrit de manière très vivante une après-midi avec Sophocle, fait regretter la perte de ses écrits.

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