Jean Follain

1903-1971

Un de ses ouvrages en prose porte le nom de son village natal, Canisy (Manche). Après ses études à la Faculté de Caen et une année de droit à Paris, il publia ses premiers poèmes dans la revue “ Sagesse ”, fondée par Fernand Marc (1927). La Main chaude (1933) et Chants terrestres (1937) lui valurent le Prix de l'Académie Mallarmé en 1939. Depuis, lauréat du Prix Blumenthal (1941), il a donné Exister, Territoires (1953) et des œuvres en prose, Paris, L'Épicerie d'enfance, Chef-Lieu, Appareil de la terre, Espaces d'instants, Présent Jour (posthume). Dans un recueil, Des Heures (1960), sont renouvelés les thèmes chers à Jean Follain : les hommes, les animaux, les plantes, les pierres, les paysages et les objets. André Dhôtel a dit de lui “ qu'à maintes reprises, il invoque les choses lentes et y reconnaît on ne sait quel pouvoir souterrain propre à éterniser la diversité de l'univers ”.