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La race romanof est rustique et très prolifique

Publié le 17/01/2022

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La race romanof, importée de Russie, n'est pas une race ovine française; son extension est limitée à quelques troupeaux dont le but est de fournir des béliers qui seront ensuite utilisés sur des races françaises peu prolifiques selon un schéma de croisement dit à double étage. Format. race de taille moyenne. 65 à 75 kg pour les béliers, 50 à 60 kg pour les brebis. Morphotype : la tète, dépourvue de cornes, est noire, parsemée de taches blanches, le chanfrein légèrement busqué. La toison à mèches grossières laisse la tête et les extrémités des membres à découvert. L'allure générale est enlevée, les aplombs solides. Aptitudes: les qualités essentielles de cette race sont: rusticité, prolificité, aptitude laitière. L'aptitude bouchère laisse à désirer. La prolificité, de l'ordre de 250%, dépasse celle de toutes les races françaises. Les mères bonnes laitières peuvent nourrir trois agneaux. La race a une bonne aptitude au désaisonnement. Ces qualités font utiliser les béliers romanof dans le cadre des croisements dits à double étage. Ainsi dans le cas de la race Ile-de-France, race bouchère, bien conformée, à prolificité moyenne (150%), la conduite du troupeau est réalisée selon le schéma suivant: une partie du troupeau (20 à 25% de l'effectif) est conduite en race pure, cet élevage servant à renouyeler l'effectif des brebis; l'autre partie est croisée avec un bélier romanof. Les mâles issus de ce croisement sont engraissés et abattus. Les femelles croisées sont livrées à la reproduction. Leur prolificité est intermédiaire entre les prolificités des deux races d'origine, soit 200%. Pour améliorer la conformation des produits, on utilise pour le deuxième croisement un bélier d'une race à aptitude bouchère qui, dans ce cas, peut être un 11e-deFrance ou un berrichon du Cher. L'ensemble des produits obtenus lors de ce deuxième croisement est engraissé et abattu. Cette technique de production permet d'augmenter la rentabilité des élevages, la rentabilité étant avant tout liée à la prolificité du troupeau.

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