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L’Asie centrale : Un espace convoité par les grandes puissances.

Publié le 22/03/2014

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-Sous-sol d’Asie centrale riche en pétrole et en gaz donc convoitise (la question est de savoir s’il est rentable d’exploiter ses ressources en raison du coût de la sécurisation des installations avec en fond de tableau la fin estimée des ressources pétrolière d’ici 30 à 40 ans).  -forte présence d’islamistes actifs.  1/les forces et les faiblesses des économie d’Asie centrale.  Sources financières : pétrole pour certain de ces pays enclavés avec concurrence farouche entre Chine-USA et Russie pour exploitation.  Drogues.  1.1/les pays détenteurs de ressources énergétiques (gaz et pétrole)  Sont concernés Kazakhstan (surtout pétrole estimation 100 milliards de barils), Ouzbékistan (6e prod de gaz mondial) et Turkménistan (4e prod de gaz mondial) de façon inégale et cela ne correspond pas à la prospérité économique car ces exploitations ne profitent qu’à une minorité + pays gangrénés par corruption.  1.2/la question des débouchés et la bataille pour l’exploitation des gisements : la construction des pipelines.  Pb pour ces pays = l’enclavement (entre 1 à 2 pays à traverser avant la mer donc paiement de royalties pour faire passer ces énergies dites fossiles.  Oléoducs pour pétrole, gazoducs pour gaz.  Pour l’instant la plupart des débouchés passent, héritage de l’ère soviétique, par la Russie qui disposent d’un énorme de ce fait d’un énorme pouvoir de pression car elle peut fermer les vannes. Ce monopole lui permet d’imposer pour le transit du gaz et du pétrole.  Donc volonté de ces 3 pays de diversifier les leurs exportations avec USA, Chine et Inde.  1.3/l’effet déstabilisateur du traffic de drogue en Asie centrale.  Concernés : Afghanistan, Tadjikistan et Kirghistan (opium et héroïne).  Production de drogues a coïncidé avec chute de l’URSS. L’Afghanistan pilier du Croissant d’or (zone de prod avec Iran et Pakistan) a relancé la prod massive d’opium depuis chute Talibans, avant seuls les combattants de Massoud la cultiver pour financer leur résistance. Aujourd’hui la culture de l’opium est devenu incontournable car aucune culture palliative (blé, riz, café, safran …) n’est aussi rentable et plus de 60% du PIB afghan dépend de cette drogue. Aujourd’hui Talibans incitent le trafic pour financer leur guerre mais aussi pour pervertir le monde occidental (Europe 1er consommateur d’héroïne) donc opium = arme de guerre.  2/la situation politico-religieuse en Asie centrale.  2.1/les origines du courant islamique en Asie centrale.  Emergence d’un islam radical depuis les années 80 avec notamment la 1ère guerre d’Afghanistan (1979-1989) avec les moudjahidines financés par les USA. Les USA et le Pakistan appuieront particulièrement les Talibans avec la 2e guerre d’Afghanistan (94-2000).  2.2/l’intervention internationale depuis 2001 et les manisfestations de l’islamisme aujourd’hui.  Aujourd’hui FIAS (Force Internationale d’Assistance à la Sécurité) =33.000 soldats de 37 pays différents. Au plus fort de la 1ère guerre Afgha, les Russes ont engagé en vain 500.000 hommes.  Talibans ont choisi depuis 2003 un combat asymétrique (attentats). Ils s’appuient sur les lois tribales pachtounes, la porosité de la frontière pakistanaise et le chevauchement des zones tribales de part et d’autre de la frontière afgha-pakistanaise dite ligne Durant tracée par les Anglais au moment de l’indépendance.  2.3/la fragilité des fondements étatiques en Asie centrale.  Malgré un frémissement démocratique après leur indépendance en 1991, tous les gouvernements de cette région sont des régimes autoritaires voire dictatoriaux donc sentiment de frustration favorisant l’islamisme.  3/Le jeu des grandes puissances dans la zone.  3.1/une politique américaine fragilisée.  Depuis l’intervention américaine en 2001, USA très présent dans la zone mais certains pays ont pris leur distance vis-à-vis de ce nouvel ami un peu gênant notamment l’Ouzbékistan qui a exigé le départ des troupes US de son territoire en juillet 2005 suite à des critiques US sur la politique intérieure ouzbek.  3.2/le renouveau politique russe.  Vladimir Poutine a cherché à regagner du poids dans la région et souhaite imposer la Russie comme partenaire stratégique.  Adhésion de la Russie à l’organisation de la coopération centre asiatique (mai 2004).  3.3/l’affirmation de la politique chinoise.  La Chine redoute une implantation durable des USA dans la zone car cela menacerait leurs intérêts stratégique (hydrocarbures de la région, lutter contre encerclement des US de la Chine, USA présents en Corée et au Japon + Afgha)  Chine veut aussi contrôler les mouvements islamistes en Asie centrale pour éviter la déstabilisation du Xinjiang (province à l’Ouest à forte minorité musulmane les Ouïgours). Donc création de l’Organisation du Club de Shanghai (OCS) en 2001. Ce club devient le porte drapeau de l’anti américanisme.

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