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Laurier, sir Wilfrid

Publié le 17/02/2013

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1   PRÉSENTATION

Laurier, sir Wilfrid (1841-1919), homme politique canadien, premier Premier ministre francophone du Canada (1896-1911) et l’un des plus grands dirigeants du Parti libéral.

2   CHEF DU PARTI LIBÉRAL

Né à Saint-Lin (aujourd’hui les Laurentides, au Québec) de souche française et canadienne, Wilfrid Laurier fait ses études à l’université McGill de Montréal. Après avoir été admis au barreau en 1864, il exerce tout d’abord à Montréal et, plus tard, à Athabaskaville (aujourd’hui Athabaska). Élu en 1871 à la législature provinciale du Québec sous la bannière du Parti libéral, il entre en 1874 à la Chambre des communes canadienne et lutte en faveur d’un rapprochement des peuples francophone et anglophone du Canada. En 1877, il occupe brièvement le poste de ministre des Contributions directes et, en 1896, devient Premier ministre du Canada alors qu’il était chef du Parti libéral depuis 1887.

3   PREMIER MINISTRE

Le gouvernement de Wilfrid Laurier est marqué par l’expansion du commerce canadien, la construction des lignes de chemin de fer transcontinentales — le Grand Trunk (1904) et la Canadian Northern (aujourd’hui Canadian National Railways) —, la résolution du conflit des frontières entre l’Alaska et la Colombie-Britannique et le développement des ressources et de l’agriculture canadiennes. Bien qu’il défende l’autonomie du Canada, il développe des liens plus étroits avec le Royaume-Uni (tarifs douaniers préférentiels, envoi de troupes dans la guerre des Boers) et prône la suppression des frontières économiques avec les États-Unis.

Cependant, il ne peut éviter les critiques des nationalistes québécois menés par son ancien partisan Henri Bourassa. Il doit quitter le gouvernement en 1911 en raison de son projet sur le libre-échange avec les États-Unis. Il continue de diriger l’opposition sous l’étiquette du Parti libéral à la Chambre des communes. Pendant la Première Guerre mondiale, il soutient la politique d’aide au Royaume-Uni des conservateurs et appelle les Canadiens français à s’engager comme volontaires et à se battre aux côtés du Royaume-Uni. Il s’oppose toutefois à la conscription et refuse, par conséquent, de rejoindre le gouvernement de coalition de temps de guerre du Premier ministre sir Robert Laird Borden.

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