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le fondateur du Kouo-min-tang

Publié le 29/10/2014

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Sun Yat-sen (1866-1925) est un homme politique chi­nois parmi les plus importants du siècle. Il a vingt-huit ans lorsqu'il se lance dans la politique. Il met rapide­ment sur pied une organisation dont l'objectif est de renverser la dynastie mandchoue. En 1898, il for­mule son idéologie: les Trois principes du peuple, ba­sée sur le nationalisme, la démocratie et le socialisme. Jusqu'en 1911, il provoque des troubles à travers la Chine puis crée le Kouo-min-tang, parti qui dominera la vie politique chinoise jusqu'en 1949.

Après la mort de l'impératrice Ts'eu-hi et de l'empereur Kouang-siu en novembre 1908, le pouvoir impérial s'effondre rapidement. Au cours de l'année 1911, la majorité des provinces chinoises se rallie aux républicains en raison de l'attitude du régent, le prince T'chouen, qui s'oppose aux réformes promises par l'impératrice Ts'eu-hi à la veille de sa mort. Le 30 décembre 1911, après la révolution de Nankin, Sun Yat-sen est nommé président de la République. Mais celle-ci ne s'est pas encore défini­tivement imposée, l'empereur n'ayant pas encore abdi­qué. Yuan Che-k'ai, l'ancien homme fort de l'Empire, devance les republicains et démet l'empereur P'ou-yi le 12 février 1912. Yuan Che-k'ai bénéficie alors d'un pres­tige énorme et en tire profit dans la course au pouvoir. En effet, soucieux de préserver l'unité nationale, Sun Yat-sen s'efface devant lui. La cohabitation entre le nouvel homme fort et Sun Yat-sen tourne court. Le Kouo-min‑

tang et son président doivent se réfugier dans la clan­destinité.

 

A partir de 1923, et grâce au soutien de l'URSS, le Kouo-min-tang trouve de nouveaux alliés auprès des commu­nistes chinois, peu nombreux mais bien structurés. Ils lut­tent ensemble contre le gouvernement de Pékin. Leur souci est de retrouver l'unité perdue de la Chine. Sun Yat-sen sait qu'il ne pourra réunifier le pays sans lutte armée. Il prévoit alors trois étapes dans la reconstruction du pays: la réunification grâce à la lutte armée, l'éducation poli­tique de la population et enfin l'installation d'un gouver­nement constitutionnel. Il ne pourra réaliser son rêve de son vivant. Il meurt en 1925, laissant un héritage que se déchirent diverses tendances. Il est considéré comme le père de la République.

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