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Le refus de faire de la culture un bien commercial

Publié le 02/11/2012

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culture

                La culture apprend l'éthique sous différentes formes : ce qui peut paraître paradoxal. En effet pourquoi vendre un produit qui par éthique ne se vend pas ou ne devrait pas se produire matériellement ? Le refus de commercialisation de la culture est compréhensible reste à en dégager les raisons, sa traduction concrète et relever la question de commercer pour partager.  Pour l'éthique a) Dans les sociétés occidentales Tout d’abord, il est impossible de fixer, par éthique, un prix à une culture, celle-ci ne peut pas être considérée comme un bien ou un service. La culture n’a pas de valeur déterminée, alors on peut considérer la culture comme bien immatériel. En effet, dans cette optique, une culture ne se vend pas et donc ne s’achète pas. Mais aujourd’hui la culture est devenu un bien de consommation. La culture devrait être gratuite car publique : toutes les catégories sociales n’ont pas les moyens de se permettre « d’acquérir de la culture « c’est-à-dire de visiter des musées, aller au théâtre, aller au cinéma, acheter ou même louer des livres. En effet, la population la plus démunie ne s’intéresse
pas en général à certaines formes de culture car elle n’en a pas les moyens financiers, ni l'intérêt. Rendre au moins une partie de la culture gratuite permettrait à ces derniers de pouvoir découvrir la culture et donc d’avantage s’y intéresser. Mais toutes les personnes, quelque soit leur catégorie sociale « consomment  de la culture « inconsciemment, par exemple en regardant la télévision. En outre, on observe que lors des évènements culturels gratuits, les foules sont beaucoup plus grandes que lors des événements culturels payants. Cela montre que les toutes les personnes s’intéresseraient d’avantage à tous les types de cultures s’il seraient gratuits ou peu couteux. L'intérêt pour la culture existe ! Cette idée nous montre également que ces personnes voient un obstacle économique entre elles et tous les types de cultures. Cet obstacle peut être perçu comme une injustice, qui prouve que tous les individus ne sont pas égaux en terme de droit à la culture. En clair, la culture n'est plus réservée à une élite. Concrètement, il ne s’agit pas du tout de distribuer de la culture aux familles très pauvres qui en sont privées. Il s’agit avant toute chose de permettre
à toute une population de se savoir sujet de culture, homme de culture. Il s’agit de permettre à l’ensemble de la société de reconnaître que le plus pauvre des ses membres a droit à la culture, qu’il est capable d’en être sujet et que sa contribution est essentielle à tous. On peut dire que l’action culturelle a un rôle primordial. Elle permet de poser la question de l’exclusion humaine d’une manière plus radicale que ne le fait l’accès au droit au logement, au travail, aux ressources ou à la santé. On peut dès lors se poser la question suivante: La culture permet-elle d'échapper à la «barbarie« ? De plus, on voit généralement la culture comme ce qui vient adoucir et «policer« les mœurs humaines et l'éloigner d'une nature frustre, rude et violente. b) Un refus contrasté Ce refus de commercialiser la culture n'est donc pas dû à l'impossibilité de matérialiser la culture. Si l'opinion tranchée existe c'est parce que culture est synonyme de partage. Un partage à l'intérieur du groupe social est alors primordial : il faut pouvoir définir son identité culturelle, la partager avec l'extérieur. Ce premier partage se fait depuis tout temps par l'intermédiaire du parent
pour l'enfant, de génération en génération, les outils utilisés sont après propre à la culture qui commence à se définir. Pour un américain du XXIème siècle, s'il veut se construire son identité par rapport à l'identité nationale alors il fera du partage de culture du parent à l'enfant (dans les écoles par exemple), puis se servira du commerce (outil de sa culture) pour pouvoir apprendre et se définir : il achètera un livre. Puis le partage entre les groupes sociaux se fait avec différents outils, l'un peu apprendre de l'autre mais il faut tendre la main. Dans le contexte de la mondialisation, l'adaptation des communautés « en dehors du système « se doit d'être accomplies pour subvenir à ses besoins et de là le partage s'opère.  Opter pour la gratuité, c'est partager mais vulgariser Le refus de la commercialisation de la culture ce n'est pas ne plus la partager, mais c'est opter parfois pour plus de gratuité pour la culture voire une gratuité totale. La gratuité a ses bienfaits pour l'accès à tous à, tout d'abord, son identité culturelle, mais aussi, à se définir par rapport aux autres, si cette dernière aussi est gratuite. La gratuité de la culture peut se transformer
en culture de masse : ayant tous l'opportunité à l'information, une critique assez banale et primaire est prise au sérieux puis répétée. La culture dans nos sociétés est aussi vue comme un critère « d'intelligence «, vu comme un bon élève. C'est comme si le commun des mortels ne pouvait pas y accéder car « trop chers «, « trop compliquée «,   ce qui prouve bien que la culture semble tellement éloignée pour eux, qu'ils ne sont pas au courant des principales démocratisations de la culture. La gratuité, peut-être engendrerait-elle, un manque d'intérêt et de curiosité encore plus grand que celui d'aujourd'hui.  A-t-on besoin de commercer pour partager ? La question est soulevée. Pour les occidentaux et américains, oui. Pour ces « autres « tout cela dépend. La mondialisation les force à s'adapter par besoin. Par éthique ce commerce ne devrait pas se faire par le biais de l'argent. Nous pouvons partager sans vendre ou acheter, mais nous resterons marginaux. Les bienfaits du commerce pour la culture est de tout de même pourvoir être acheté par une grande des majorités des occidentaux ou américains. Commercer pour partager : cela est possible, même avec éthique, valeur

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