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Les Arts décoratifs (Paris)

Publié le 13/04/2013

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1   PRÉSENTATION

Les Arts décoratifs (Paris), organisme privé situé à Paris, ayant pour objectif la conservation et la valorisation des collections d’arts décoratifs.

2   HISTORIQUE DE L’ORGANISME

La première association privée regroupant des industriels, des artistes et des collectionneurs a été fondée en 1877. En 1882, elle prend le nom d’Union centrale des arts décoratifs (UCAD) puis, en décembre 2004, celui des Arts décoratifs. L’objectif de l’organisme depuis sa fondation est d’« entretenir en France la culture des arts qui poursuivent la réalisation du beau dans l’utile «.

Les Arts décoratifs se composent de plusieurs institutions culturelles réparties dans Paris : le musée des Arts décoratifs, le musée de la Mode et du Textile, le musée de la Publicité et la bibliothèque des Arts décoratifs sont installés dans les ailes de Marsan et de Rohan du palais du Louvre ; le musée Nissim-de-Camondo se situe dans le VIIIe arrondissement ; enfin, l’école Camondo, dans le XIVe arrondissement, est spécialisée dans l’architecture d’intérieur et le design.

3   LES MUSÉES RATTACHÉS AUX « ARTS DÉCORATIFS « DE PARIS
3.1   Le musée des Arts décoratifs

Installé, depuis 1905, dans l’aile de Marsan du palais du Louvre, le musée des Arts décoratifs présente l’évolution des arts décoratifs français du Moyen Âge à nos jours, en mettant en lumière les rapports entre les objets et la société pour laquelle ils ont été créés.

Ses collections, essentiellement constituées par des donations, sont d’une grande diversité. Quelque 150 000 objets forment les collections des différents départements du musée : cinq chronologiques depuis la période médiévale et cinq thématiques (Arts graphiques, Jouets, Verres, Bijoux, Papiers peints). Les 6 000 pièces exposées au public s’organisent ainsi selon deux parcours distincts : l’un, chronologique, offre un panorama des Arts décoratifs du Moyen Âge à nos jours ; l’autre, thématique, propose plusieurs parcours comme la Galerie des jouets, la Galerie des bijoux et la Galerie d’actualité.

En 2006, après dix années de fermeture pour travaux, le musée des Arts décoratifs a rouvert ses portes au public.

3.2   Le musée de la Mode et du Textile

Ouvert en janvier 1997 dans une aile du palais du Louvre, et riche de quelque 86 000 pièces, le musée de la Mode et du Textile retrace l’histoire et l’évolution du costume, du xive siècle (pour les pièces de textile les plus anciennes) à nos jours, avec notamment des créations de grands couturiers contemporains (Pierre Balmain, Chanel, Christian Dior, Yves Saint Laurent ou Christian Lacroix). Étant donné la fragilité des œuvres, c’est par le biais d’expositions temporaires que les collections sont présentées au public.

3.3   Le musée de la Publicité

Ouvert depuis novembre 1999, le musée de la Publicité est l’héritier des collections de l’ancien musée de l’Affiche, créé par l’UCAD en 1978, et installé depuis 1990 dans une aile du palais du Louvre. L’aménagement intérieur du bâtiment a été totalement repensé par l’architecte Jean Nouvel. Les collections du musée se composent de 100 000 affiches (du xviiie siècle à nos jours), de plus de 20 000 films publicitaires (depuis les années 1920) et d’autres objets publicitaires, comme des spots radios ou des objets promotionnels.

3.4   Le musée Nissim-de-Camondo

Situé en bordure du parc Monceau, le musée Nissim-de-Camondo présente les collections réunies par le banquier Moïse de Camondo (1860-1935), exclusivement consacrées aux arts décoratifs du xviiie siècle.

Grand collectionneur, le comte Moïse de Camondo hérite en 1911 de la résidence de ses parents, et décide de faire construire par l’architecte René Sergent un nouvel hôtel particulier directement inspiré du Petit Trianon de Versailles, et spécialement aménagé pour recevoir les magnifiques pièces de sa collection, meubles, tapisseries, tableaux, porcelaines et argenterie. À sa mort, en 1935, cette magnifique demeure est léguée à l’UCAD pour perpétuer la mémoire de son fils, Nissim, mort au combat durant la Première Guerre mondiale.

Le musée a ouvert ses portes en 1936. Cinquante ans plus tard, l’hôtel et ses collections ont bénéficié d’une complète restauration et, depuis la fin des travaux, le musée a retrouvé son éclat initial. Il présente un ensemble exceptionnel de meubles (signés de Jean-François Leleu, Jean-Henri Riesener, Claude-Charles Saunier, Martin Carlin, etc.), de tableaux d’Élisabeth Vigée-Lebrun, Hubert Robert, Francesco Guardi, Jean-Baptiste Huet, etc., de tapisseries de la Savonnerie et d’Aubusson, de porcelaines de Chantilly et de pièces d’orfèvrerie. Celles-ci comptent parmi les exemples les plus aboutis de l’art décoratif français du xviiie siècle, tels ces soupières et seaux en argent provenant du service « Orloff « exécuté pour Catherine II de Russie. Grâce à l’acharnement et au goût indéniable du comte, les visiteurs peuvent aujourd’hui admirer des objets et des meubles qui proviennent, entre autres, des châteaux de Versailles et de Saint-Cloud. L’ensemble, dominé par le style Louis XVI, est parfaitement mis en valeur par de très belles boiseries, issues également de la collection.

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