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LES DIRIGEANTS POLITIQUES

Publié le 09/09/2014

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Charles DE GAULLE 11890-19701.

Né à Lille dans une famille catholique, libérale et cultivée, il lit les auteurs nationalistes (Barrès, Péguy) au contact de son père, professeur dans un collège de Jésuites. Saint-cyrien (1912), lieute¬nant (1913), blessé et prisonnier (1916), il accompagne Weygand dans la guerre de la Pologne contre la Russie bolchevique (1920) et entre au Conseil supérieur de guerre grâce à Pétain (1925). Son livre Vers l'armée de métier (1934), favorable à l'emploi massif de blindés mobiles, ne convainc que Paul Reynaud qui le nom 

me sous-secrétaire à la Défense nationale,

le 6 juin 1940. Exilé à Londres, De Gaulle

lance l'appel du 18 juin 1940, gagne l'appui de Staline en 1942, se heurte à la méfiance de Roosevelt, et dirige le Comité français de Libération nationale. Chef du gouverne¬ment (nov. 1945 - janv. 1946), il démissionne et crée le RPF (1947) pour combattre la IVe République. Rappelé au pouvoir en juin 1958, il fonde la Ve République dont il devient Président (1958-1969). Il accorde l'indépendance à l'Algérie (1962) et mène une politique d'indépendance nationale. Ébranlé par la crise de mai 1968, il démissionne après l'échec du référendum de 1969 sur la régionalisation et se retire à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne) pour rédiger ses Mémoires.

Georges POMPIDOU (1911-1974).

Né à Montboudif (Cantal), fils d'un pro¬fesseur d'espagnol et d'une institutrice, il étudie à Albi, puis au lycée Louis-le-Grand, avec Senghor. Il fait Normale Sup., Sciences Po, passe l'agrégation de lettres et se mêle à la bohème littéraire et artistique parisienne. Professeur de lycée (1935-1944), membre du cabinet De Gaulle (1944-1946), maitre des requêtes au Conseil d'État (1946-1954), directeur à la banque Rothschild (1954¬1962), il gagne l'amitié des De Gaulle en eerant une fondation pour handicapés créee en souvenir de leur fille Anne. De retour au cabinet du général en 1958, il installe la Ve République, devient mem¬bre du Conseil constitutionnel (1959-1962), Premier ministre (1962¬1968) et Président de la République avec 58% des voix (1969-1974). Son agilité intellectuelle, son opiniâtre robustesse et sa bonhomie humaniste en font un fin négociateur face aux leaders de la IVe République (mai 1958), au FLN (1961), à la CGT (mai 1968). Il favorise l'expansion economique, instaure le marché commun agricole, élargit la CEE et va en Chine. Il meurt d'un cancer.

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DE LA Ve RÉPUBLIQUE

Valery GISCARD d'ESTAING (né en 1926).

Né à Coblence, à la fois aristocrate (des¬cendant de Louis XV), technocrate (second à Polytechnique, ENA„ Ox¬ford, inspection des finances) et démo¬crate (député du Puy-de-Dôme à 29 ans, secrétaire d'État à 32 ans), VGE est un pragmatiste épris de modernisme. Re¬marqué par E. Faure qui l'appelle à son cabinet (1954), il adhère au Centre national des indépendants et paysans et s'impose par sa compétence économique. Il dirige les finances comme secrétaire d'État (1959-1962), puis ministre (1962¬1966 ; 1969-1974). En 1963, il lance un plan de stabilisation. En 1969, il liquide

par une dévaluation les séquelles économiques de mai 1968 et préci¬pite le départ de De Gaulle en faisant voter «non« au référendum

d'avril. Élu Président de la République avec 50,8 % des voix (1974 

1981), il accélère le redéploiement energétique et prône une «société libérale avancée«, proche de la social-démocratie. Après sa mésen 

tente avec son Premier ministre, Jacques Chirac (1976), il pratique avec R. Barre une politique de liberation des prix et de rigueur financière (1976-1981).

François MITTERRAND (né en 1916).

Né à Jarnac (Charente). Fils d'un chemi¬not féru de grec et de latin, il grandit dans un milieu où l'on respecte l'Autel, la République et la Patrie. Élève du col¬lège Saint-Paul à Angoulème, puis de Sciences Po, il devient avocat. Prisonnier en 1940, évadé 3 fois, il fonde en 1942 un mouvement de Résistance. Il préside 1'UDSR, petit parti de centre-gauche, et dirige une société d'édition qui publie «Votre Beauté«. Député de la Nièvre et 10 fois ministre de 1946 à 1958, favo¬rable à l'Europe et à la décolonisation, il s'oppose en 1958 à De Gaulle (dont il fut secrétaire aux prisonniers en 1944). Son livre, Le Coup d'État permanent

(1964), critique la Ve République. Sénateur de la Nièvre (1959-1962), de nouveau députe (1962-1981), président de la FGDS

(1965-1968), premier secrétaire du PS (1971-1981), il est élu

Président de la République en 1981 (51,8 %), après 2 échecs en 1965 (44,8 %) et 1974 (49,1 %). Solitaire, habile manoeuvrier,

dosant l'ironie et l'onctuosité, il joint à une conception gaullienne de l'exécutif l'ambition de construire, avec les communistes, un «socialisme à la française«.

« DE LA ve RÉPUBLIQUE Valery GISCARD d'ESTAING (né en 1926).

Né à Coblence, à la fois aristocrate (des· cendant de Louis XV), technocrate (second à Polytechnique, ENA,, Ox­ ford, inspection des finances) et démo­ crate (député du Puy-de-Dôme à 29 ans, secrétaire d'État à 32 ans), VGE est un pragmatiste épris de modernisme.

Re­ marqué par E.

Faure qui l'appelle à son cabinet (1954), il adhère au Centre national des indépendants et paysans et s'impose par sa compétence économique.

Il dtrige les finances comme secrétaire d'État (1959-1962), puis ministre (1962- 1966; 1969-1974).

En 1963,il lance un plan de stabilisation.

En 1969, il liquide par une dévaluation les séquelles économiques de mai 1968 et préci­ pite le départ de De Gaulle en faisant voter >.

Député de la Nièvre et 10 fois ministre de 1946 à 1958, favo­ rable à l'Europe et à la décolonisation, il s'oppose en 1958 à De Gaulle (dont il fut secrétaire aux prisonniers en 1944).

Son livre, Le Coup d'État permanent (1964), critique la ve Réi;mblique.

Sénateur de la Nièvre (1959- 1962), de nouveau députe (1962-1981), président de la FGDS (1965-1968), premier secrétaire du PS (1971-1981), il est élu Président de la République en 1981 (5 1,8 %), après 2 échecs en 1965 (44,8 %) et 1974 (49,1 %).

Solitaire, habile manœuvrier, dosant l'ironie et l'onctuosité, il joint à une conception gaullienne de l'exécutif l'ambition de construire, avec les communistes, un «socialisme à la française».

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