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Les relations économiques internationales

Publié le 03/09/2012

Extrait du document

 

 

Faire le point statistique sur le commerce international.

 

I- L’expansion du commerce international, son développement

 

Depuis le début des années 50, le commerce international de biens et de services a connu une croissance quasi continue. En pratique la croissance mondiale du commerce n’a connu que 3 périodes de ralentissement : La première c’est en 1958 événements d’Afrique du nord), la seconde c’est en 1975 (choc pétrolier de 1974) et la dernière en 2001 (récession économique). La valeur du commerce mondial a explosé, en 1950, la valeur des exportations mondiales était de 78milliards de dollars. En 2010, elle était de 12 575 milliards de dollars. Depuis 1950, la croissance du CI a été largement supérieure à la croissance de la production mondiale. En moyenne de 1950 à 2010, le CI a augmenté deux fois plus vite que la production mondiale de ces biens et services. Cette croissance fulgurante a largement contribué à rendre les économies des pays de plus en plus interdépendantes tant a niveau de leurs approvisionnements que de leurs débouchés. Les facteurs explicatifs sont bien connus : les progrès dans les transports internationaux (maritime : permet de transporter de grosses quantités à des prix plus bas, aérien), le démantèlement des barrières protectionnistes. (réduites ou allégées), la diffusion du progrès technique (qui a contribué à consolider la demande en produits technologiques (diffusion favorisée par l’informatique), le développement de la multinationalisation des entreprises et surtout leur délocalisation aujourd’hui (a favorisé les flux d’importation/exportation) et les choix de spécialisation internationales faits par certains pays.

 

II- Les indicateurs de mesure du commerce international

 

En raison de l’interdépendance entre les pays que créé le commerce international, les pouvoirs publics dirigeants sont soucieux de mesurer l’ouverture d’une économie (sur l’étranger).

 

Plusieurs indicateurs peuvent alors êtres utilisés :

 

- Le taux/degré d’ouverture de l’économie d’un pays : on l’obtient par

(Montant des exportations + la valeur des exportations / 2 x PIB du pays) x 100

Plus le pourcentage est important, plus cela signifie que la produit étudié est impliqué dans le commerce mondial. C’est un indicateur de dépendance à l’égard du monde extérieur. Dans quelle mesure l’économie participe aux échanges internationaux ( Contribution nette du pays aux échanges internationaux.

 

- Le taux d’exportation :

(Valeur des exportations/PIB) x 100

En France, par exemple ce taux est d’environ 30% et en Allemagne de 40%.

Taux intéressant car quand on le traduit, puisqu’il s’agit des exportations / PIB brut, on parle du montant de la richesse produite grâce aux ventes à l’étranger.

 

- Le troisième indicateur est beaucoup plus précis, le taux de pénétration du marché intérieur :

Valeur des importations/Valeur du PIB + (Valeur des importations – Valeur des importations)

Il s’agit de mesurer le pourcentage que les importations représentent dans l’économie étudiée.

Par exemple, pour la France, on prétend que 1/3 de l’activité est pénétrée par des importations.

 

- Le coefficient de dépendance :

((Valeur des exportations + Valeur des importations)/ PIB) x 100

En France, on prétend que c’est aux alentours de 60%.

 

- L’indicateur le plus utilisé est le taux de couverture des importations par les exportations :

(Valeur des exportations / Valeur des importations) x 100

Savoir si on couvre les exportations par les importations que l’on réalise.

 

- Les termes de l’échange à savoir :

(Prix moyen des exportations/ prix moyen des importations) x 100

Savoir si ce que l’on vend à l’étranger est en rapport avec le prix de ce que l’on importe. Le prix étudié connaît une appréciation une dégradation des liens de l’échange. La problématique d’un pays est de vendre des produits plus chers que ceux qu’il importe de l’étranger.

 

III- L’ouverture commerciale des principaux pays industrialisés

 

Remarque : L’augmentation de la part des exportations dans le PIB s’est accentué pour les pays de l’Union Européenne alors qu’elle est relativement faible pour les Etats-Unis et le Japon.

 

Le taux d’exportation aux USA est d’environ 10% et au Japon d’environ 15%, en France environ 30%, en Allemagne 40%, Grande-Bretagne 20%. Le taux d’exportation des pays évoqués est supérieur à celui du Japon et des USA. Les pays européens exportent plus par rapport à leur PIB. L’ouverture internationale entraîne une contrainte extérieure à savoir une perte relative d’autonomie des politiques économiques nationales. En d’autres termes, les choix de politique économique effectués par un pays quel qu’il soit ne peuvent pas durablement demeurer à contre courant des tendances internationales. Cette contrainte extérieure s’exprime de deux manières :

    - La conjoncture économique d’un pays est de plus en plus dépendante du niveau de la demande intérieure mais surtout du niveau de la demande extérieure à savoir celle de ses principaux partenaires commerciaux. La conjoncture économique allemande affecte directement la France car il est son principal partenaire commercial et inversement.

    - Les pays peuvent de plus en plus difficilement mettre en œuvre des politiques économiques autonomes, par exemple, de relance de l’activité économique sans risque de dégrader certains équilibres macro-économiques. En particulier les équilibres du carré magique à savoir L’équilibre de la balance commerciale, la stabilité des prix, le plein emploi et une croissance soutenue et régulière. Dans ces 4 équilibres ce sont les 2 premiers qui nous intéressent même si l’emploi n’est pas à marginaliser ni la croissance. La France a mené beaucoup de politiques de relance de l’activité économiques pour parer le chômage en particulier. Les politiques de relance des années 80 ont augmenté les revenus avec une logique keynésienne car les ménages ont davantage de revenu à consommer, il vont dépenser plus, donc faut produire plus…. Sauf qu’à un détail près, ce raisonnement n’est vrai qu’à une condition, c’est que les ménages consomment des produits fabriqués en France or s’ils consomment des produits importés, on ne produira pas plus donc pas plus d’emploi et on ne réduira pas le chômage. Les politiques de relance se heurtent aujourd’hui à une limite, les ménages consomment aujourd’hui consomment des produits importés.

 

Cela oblige notamment les pouvoirs publics à mesurer dans leurs décisions l’effet lié à leur participation aux échanges internationaux. Cet effet s’exerce dans les deux sens :

    - Influence qu’une économie d’un pays peut avoir sur les autres.

    - Influence que les autres peuvent avoir sur cette économie.

 

IV- Les évolutions sectorielles et géographiques du commerce mondial

 

      1- Les évolutions structurelles

 

Les évolutions structurelles par produit, c’est ce que l’on appelle la division internationale du travail. La DIT s’est transformée au cours des 50 à 60 dernières années jusque dans les années 1990, la division du travail à l’échelle internationale consistait à ce que les pays industrialisés exportent des produits manufacturés et importent des produits primaires en provenance essentiellement des pays en voie de développement. On parle alors d’ancienne DIT. Une division des tâches qui étaient à peu près comprises, les pays en voie de développement produisent les matières première et les vendent aux produits développés qui produisent les produits manufacturés et les leur revendent. La répartition des tâches est très précise. Aujourd’hui, depuis les années 1990, la DIT est plus complexe. En effet les nouveaux pays industrialisés (NPI) sont devenus eux aussi exportateurs de produits manufacturés et concurrencent donc désormais les pays industrialisés. Parallèlement les pays industrialisés (pays de l’UE, USA et Japon) jouent un rôle de plus en plus important dans la production de produits primaires surtout les produits agricoles et concurrencent de ce fait les pays en voie de développement. C’est ce qui aboutit aux pays en voie de développement qui s’insurge.

 

a- Les produits primaires

 

Ils se décomposent en produits agricoles, en minéraux et en métaux non ferreux. Les minéraux présentent la partie la plus dynamique du commerce international. La part des produits primaires dans le CI ne cesse de diminuer. En 1950, elle représentait environ 19,5% du CI, en 2010 elle n’en représente plus qu’à peine 20%. Cette part ne cessera de diminuer dans les années à venir. Cependant, les produits primaires sont extrêmement sensibles à l’évolution des cours sur les marchés, la raréfaction de certains produits primaires pourrait s’accompagner d’une élévation de leurs cours. La diminution de la part des produits primaires dans le CI peut s’expliquer par plusieurs facteurs : d’abord la volonté de réaliser des économies de matière première. Par exemple, les économies d’énergie. Puis, l’état de la croissance économique, le ralentissement économique s’est soldé par une moindre demande en produits primaires. Cependant, il faut noter que si la part des produits primaires dans le commerce mondial tend à diminuer, les pays industrialisés du fait de leur excédent en produits agricoles en particulier,  recherchent des débouchés à l’étranger. Et constituent des concurrents à certains pays en voie de développement producteurs de produits agricoles.

 

b- Les produits manufacturés (finis – industriels)

 

Leur part dans le commerce mondial a connu une forte progression de façon quasi continue depuis 1950. En moyenne, elle représente environ 70% du commerce mondial. Les facteurs sont l’industrialisation , le progrès technique, liés à la spécialisation sur de grades échelles de production pour bénéficier d’économies d’échelle., la multinationalisation des entreprises et la réduction des droits de douanes. La composition de produits manufacturés fait apparaître que 3 industries sont plus fortement contributrices que les autres : l’industrie chimique, électromécanique et agroalimentaire. A elles seules, ces trois industries représentent les ¾ du commerce mondial des produits manufacturés. C’est une concentration très forte qui représente 75% du CI.

 

c- Les services commerciaux

 

Les services commerciaux sont opposés aux publics (gratuits), ils représentent environ 20% du commerce international. Leur part ne cesse de croître. Ils sont surtout important pour les pays industrialisés puisque l’Union européenne, le Japon et les USA - Canada - Mexique (Alena) représentent à eux seuls environ ¾ du commerce mondial des services. Les services commerciaux (transports, tourisme, hôtellerie, banque…) constituent la part la plus dynamique, sophistiquée des échanges internationaux. D’ailleurs, l’économie de l’information c’est à dire autour des NTIC se traduit par des échanges de services (logiciels, brevets…) de moins en moins matériels. On peut même penser qu’une nouvelle division internationale du travail apparaîtra, proche du modèle suivant : spécialisation des pays industrialisés sur les services, spécialisation des NPI sur la production primaire et manufacturée.

 

2- Les évolutions géographiques

 

Les pays développés à économie de marché (Japon, Amérique du Nord, Europe Occidentale) dominent très largement le commerce mondial puisqu’à eux seuls, ils représentent 60% du commerce des produits agricoles, 70% du commerce de marchandises et 65% du commerce des services. La Chine tend à occuper une place qui ne cesse de croître dans le commerce mondial. En 2010, elle a représenté 7% des exportations mondiales de marchandises soit la 3ème place après les USA et l’Allemagne. En outre, elle a représenté à elle seule, 4% des exportations de services. En moyenne, ces exportations augmentent de 20% chaque année. Ces performances s’expliquent par plusieurs facteurs :

- La création de zones franches où l’administration est plus faible, moins regardante que sur le reste du territoire chinois.

- Une sélection drastique des secteurs à développer et qui seront voués à l’exportation massive.

-  Main d’œuvre importante et peu coûteuse qui attire les industriels étrangers.

- Les transferts de technologies exigés par les chinois lorsqu’une entreprise décide de s’implanter en Chine. Savoir faire dernier cri.

- La faible valeur de la monnaie chinoise par rapport aux devises étrangères.

 

C’est toujours difficile avec la Chine car les statistiques ne sont pas fiables. La Chine constituerait la 4ème économie mondiale et la 3ème puissance commerciale internationale après les USA et l’Union Européenne. Son omniprésence est particulièrement forte dans le commerce de certains produits : 30% du commerce de jouets, 30% du commerce de vêtements, 20% du commerce des matières textiles (le tissu), 20% du commerce de produits électroniques.

 

3- La diversité des pays en voie de développement

 

Le groupe de PVD présente un visage très hétérogène dans le commerce mondial. Ce groupe représentait 30% des exportations de marchandises et 20% des exportations de service. Il faut distinguer :

 

Les NPI tels que par exemple Taiwan, la Thaïlande,  la Corée du Sud, la Malaisie, Singapour (les petits dragons). Ils ne voient pas croître de façon régulière et représentent 10% du commerce des marchandises et services.

Les pays pétroliers constituent un autre sous groupe, leur cas est très particulier puisque leur part dans le commerce dépend en grande partie des évolutions du cours du pétrole et des évolutions de la demande mondiale. Leur place dans la commerce mondial diffère fortement d’une année sur l’autre.

Les pays d’Amérique latine constituent le 3ème sous groupe, leur part dans le commerce international ne cesse de décroître. A l’exception toutefois du Brésil, du Mexique, Chili et de l’Argentine. La raison : surendettement qui pose problème à leur insertion dans le CI. 5% marchandise et 4% service.

4ème sous groupe, les PMA (pays les moins avancés). Ces pays s’enfoncent dans la marginalisation en étant de moins en moins impliqués dans l’économie mondiale. La plupart de ces pays se sont spécialisés dans la production de produits primaires mais subissent aujourd’hui la concurrence des pays industrialisés et la baisse du coût des matières premières. Les PMA représente 0,06% du CI des marchandises et 0,4% des services commerciaux.

 

Au cours de la période 1950/2010, le commerce mondial s’est articulé autour de 3 pôles :

L’Union européenne, l’Alena, la ASEAN (Japon/Asie) à une forme de régionalisme du commerce international. Par exemple, l’Union européenne réalise environ 70% de son commerce à l’intérieur de sa propre zone. L’Alena réalise environ 55% de ses échanges à l’intérieur de sa zone, et l’ASEAN réalise environ 50% de son commerce dans sa zone. Il  a une forme de régionalisme.

Ce régionalisme constitue 85% des échanges mondiaux et sa concentration s’étend sur 3 zones.

 

Dérive des continents : L’Union européenne semble s’éloigner commercialement de l’Amérique du Nord qui elle se rapproche de l’Asie en raison du dynamisme commercial de la zone pacifique et déclin de la zone atlantique.

La régionalisation des échanges commerciaux apparaît tout comme des zones de libre échange : UE, Alena, ASEAN, Mercosur, Union Africana, Conseil de coopération du Golfe Persique.

 

Les zones de libre échange ont été initiées pour favoriser le commerce entre ces pays mais cela peut aboutir à des conflits commerciaux (ex : Entre UE – Alena).miques internationales

« 1- Les évolutions structurelles Les évolutions structurelles par produit, c'est ce que l'on appelle la division internationale du travail.

La DIT s'est transformée au cours des 50 à 60 dernières annéesjusque dans les années 1990, la division du travail à l'échelle internationale consistait à ce que les pays industrialisés exportent des produits manufacturés etimportent des produits primaires en provenance essentiellement des pays en voie de développement.

On parle alors d'ancienne DIT.

Une division des tâches quiétaient à peu près comprises, les pays en voie de développement produisent les matières première et les vendent aux produits développés qui produisent les produitsmanufacturés et les leur revendent.

La répartition des tâches est très précise.

Aujourd'hui, depuis les années 1990, la DIT est plus complexe.

En effet les nouveauxpays industrialisés (NPI) sont devenus eux aussi exportateurs de produits manufacturés et concurrencent donc désormais les pays industrialisés.

Parallèlement lespays industrialisés (pays de l'UE, USA et Japon) jouent un rôle de plus en plus important dans la production de produits primaires surtout les produits agricoles etconcurrencent de ce fait les pays en voie de développement.

C'est ce qui aboutit aux pays en voie de développement qui s'insurge. a- Les produits primaires Ils se décomposent en produits agricoles, en minéraux et en métaux non ferreux.

Les minéraux présentent la partie la plus dynamique du commerce international.

Lapart des produits primaires dans le CI ne cesse de diminuer.

En 1950, elle représentait environ 19,5% du CI, en 2010 elle n'en représente plus qu'à peine 20%.

Cettepart ne cessera de diminuer dans les années à venir.

Cependant, les produits primaires sont extrêmement sensibles à l'évolution des cours sur les marchés, lararéfaction de certains produits primaires pourrait s'accompagner d'une élévation de leurs cours.

La diminution de la part des produits primaires dans le CI peuts'expliquer par plusieurs facteurs : d'abord la volonté de réaliser des économies de matière première.

Par exemple, les économies d'énergie.

Puis, l'état de lacroissance économique, le ralentissement économique s'est soldé par une moindre demande en produits primaires.

Cependant, il faut noter que si la part des produitsprimaires dans le commerce mondial tend à diminuer, les pays industrialisés du fait de leur excédent en produits agricoles en particulier, recherchent des débouchés àl'étranger.

Et constituent des concurrents à certains pays en voie de développement producteurs de produits agricoles. b- Les produits manufacturés (finis – industriels) Leur part dans le commerce mondial a connu une forte progression de façon quasi continue depuis 1950.

En moyenne, elle représente environ 70% du commercemondial.

Les facteurs sont l'industrialisation , le progrès technique, liés à la spécialisation sur de grades échelles de production pour bénéficier d'économiesd'échelle., la multinationalisation des entreprises et la réduction des droits de douanes.

La composition de produits manufacturés fait apparaître que 3 industries sontplus fortement contributrices que les autres : l'industrie chimique, électromécanique et agroalimentaire.

A elles seules, ces trois industries représentent les ¾ ducommerce mondial des produits manufacturés.

C'est une concentration très forte qui représente 75% du CI. c- Les services commerciaux Les services commerciaux sont opposés aux publics (gratuits), ils représentent environ 20% du commerce international.

Leur part ne cesse de croître.

Ils sont surtoutimportant pour les pays industrialisés puisque l'Union européenne, le Japon et les USA - Canada - Mexique (Alena) représentent à eux seuls environ ¾ du commercemondial des services.

Les services commerciaux (transports, tourisme, hôtellerie, banque…) constituent la part la plus dynamique, sophistiquée des échangesinternationaux.

D'ailleurs, l'économie de l'information c'est à dire autour des NTIC se traduit par des échanges de services (logiciels, brevets…) de moins en moinsmatériels.

On peut même penser qu'une nouvelle division internationale du travail apparaîtra, proche du modèle suivant : spécialisation des pays industrialisés sur lesservices, spécialisation des NPI sur la production primaire et manufacturée. 2- Les évolutions géographiques Les pays développés à économie de marché (Japon, Amérique du Nord, Europe Occidentale) dominent très largement le commerce mondial puisqu'à eux seuls, ilsreprésentent 60% du commerce des produits agricoles, 70% du commerce de marchandises et 65% du commerce des services.

La Chine tend à occuper une place quine cesse de croître dans le commerce mondial.

En 2010, elle a représenté 7% des exportations mondiales de marchandises soit la 3ème place après les USA etl'Allemagne.

En outre, elle a représenté à elle seule, 4% des exportations de services.

En moyenne, ces exportations augmentent de 20% chaque année.

Cesperformances s'expliquent par plusieurs facteurs :- La création de zones franches où l'administration est plus faible, moins regardante que sur le reste du territoire chinois.- Une sélection drastique des secteurs à développer et qui seront voués à l'exportation massive.- Main d'œuvre importante et peu coûteuse qui attire les industriels étrangers.- Les transferts de technologies exigés par les chinois lorsqu'une entreprise décide de s'implanter en Chine.

Savoir faire dernier cri.- La faible valeur de la monnaie chinoise par rapport aux devises étrangères. C'est toujours difficile avec la Chine car les statistiques ne sont pas fiables.

La Chine constituerait la 4ème économie mondiale et la 3ème puissance commercialeinternationale après les USA et l'Union Européenne.

Son omniprésence est particulièrement forte dans le commerce de certains produits : 30% du commerce dejouets, 30% du commerce de vêtements, 20% du commerce des matières textiles (le tissu), 20% du commerce de produits électroniques. 3- La diversité des pays en voie de développement Le groupe de PVD présente un visage très hétérogène dans le commerce mondial.

Ce groupe représentait 30% des exportations de marchandises et 20% desexportations de service.

Il faut distinguer : Les NPI tels que par exemple Taiwan, la Thaïlande, la Corée du Sud, la Malaisie, Singapour (les petits dragons).

Ils ne voient pas croître de façon régulière etreprésentent 10% du commerce des marchandises et services.Les pays pétroliers constituent un autre sous groupe, leur cas est très particulier puisque leur part dans le commerce dépend en grande partie des évolutions du coursdu pétrole et des évolutions de la demande mondiale.

Leur place dans la commerce mondial diffère fortement d'une année sur l'autre.Les pays d'Amérique latine constituent le 3ème sous groupe, leur part dans le commerce international ne cesse de décroître.

A l'exception toutefois du Brésil, duMexique, Chili et de l'Argentine.

La raison : surendettement qui pose problème à leur insertion dans le CI.

5% marchandise et 4% service.4ème sous groupe, les PMA (pays les moins avancés).

Ces pays s'enfoncent dans la marginalisation en étant de moins en moins impliqués dans l'économie mondiale.La plupart de ces pays se sont spécialisés dans la production de produits primaires mais subissent aujourd'hui la concurrence des pays industrialisés et la baisse ducoût des matières premières.

Les PMA représente 0,06% du CI des marchandises et 0,4% des services commerciaux. Au cours de la période 1950/2010, le commerce mondial s'est articulé autour de 3 pôles :L'Union européenne, l'Alena, la ASEAN (Japon/Asie) à une forme de régionalisme du commerce international.

Par exemple, l'Union européenne réalise environ 70%de son commerce à l'intérieur de sa propre zone.

L'Alena réalise environ 55% de ses échanges à l'intérieur de sa zone, et l'ASEAN réalise environ 50% de soncommerce dans sa zone.

Il a une forme de régionalisme.Ce régionalisme constitue 85% des échanges mondiaux et sa concentration s'étend sur 3 zones. Dérive des continents : L'Union européenne semble s'éloigner commercialement de l'Amérique du Nord qui elle se rapproche de l'Asie en raison du dynamismecommercial de la zone pacifique et déclin de la zone atlantique.La régionalisation des échanges commerciaux apparaît tout comme des zones de libre échange : UE, Alena, ASEAN, Mercosur, Union Africana, Conseil decoopération du Golfe Persique.. »

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