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López Portillo, José

Publié le 06/04/2013

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1   PRÉSENTATION

López Portillo, José (1920-2004), homme d'État mexicain, président du Mexique de 1976 à 1982.

2   DE L’UNIVERSITÉ AU MINISTÈRE DES FINANCES

Né à Mexico dans une famille de descendants des premiers colons espagnols, José López Portillo fait des études de droit et de sciences politiques à l'université de Mexico. Professeur de droit et de sciences politiques, il entre au service du gouvernement en 1959 où il occupe de nombreux postes et adhère au Parti révolutionnaire institutionnel (PRI). En tant que ministre des Finances (1973-1976), sous la présidence de Luis Echeverrìa Álvarez, il réforme la structure fiscale du Mexique, améliorant ainsi les revenus de l'État, et procède à la dévaluation de la monnaie nationale, le peso.

3   NÉPOTISME ET CORRUPTION À LA TÊTE DE L’ÉTAT

Dauphin de Luis Echeverrìa Álvarez, il est désigné comme le successeur de celui-ci par le PRI. En 1976, il est élu président de la République, pratiquement sans opposition. Son mandat est marqué par la découverte de gisements de pétrole dans le Sud-Est du pays, mais les ressources financières attendues sont rapidement amoindries par la chute des cours du pétrole. Sous son mandat, les procédures électorales de la Chambre des députés sont modifiées : le nombre de députés augmente pour passer à 400 et 100 sièges sont destinés aux représentants de l'opposition élus à la proportionnelle. Désormais, les propositions des autres partis peuvent être au moins entendues, et non plus seulement celles du PRI, maître de la vie politique du Mexique depuis 1929.

José López Portillo poursuit la « guerre sale « contre les mouvements armés d’extrême gauche apparus dans les années 1970. Il revendique son népotisme en plaçant notamment son fils, sa sœur et son amante à des postes à responsabilité. La réputation du gouvernement est également mise à mal du fait d'une corruption généralisée et d'une très importante dette extérieure (elle passe sous le mandat de José López Portillo de 20 à 59 milliards de dollars) résultant d'une vaste politique d'emprunts. Cette situation met le pays au bord de la faillite et nécessite une dévaluation massive. Peu avant la fin de son mandat, en 1982, José López Portillo nationalise les banques, mais son successeur les privatise à nouveau trois mois plus tard.

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