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Montcalm, Louis Joseph de

Publié le 11/02/2013

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Montcalm, Louis Joseph de (1712-1759), général français, qui défendit les possessions françaises en Amérique du Nord.

Né à Nîmes, Montcalm entre dans l’armée à l’âge de neuf ans. Au cours des années suivantes, il combat en Rhénanie, à Prague et en Italie, campagnes lors desquelles il est blessé cinq fois. En 1756, il reçoit la charge de maréchal de camp et la mission de diriger les troupes françaises en Amérique du Nord, lors de la guerre de Sept Ans. Il remporte de brillantes victoires (William-Henry, 1757, Carillon, 1758). Mais les Anglais, après avoir pris la forteresse de Louisbourg (Nouvelle-Écosse), remontent le fleuve Saint-Laurent vers la ville de Québec. Ils débarquent à l’île d’Orléans et tentent de passer sur la rive nord, près des chutes de Montmorency où les Français, qui les attendent, parviennent à les repousser. Maîtres du fleuve, les Anglais bombardent la capitale pendant plusieurs jours. Mais, l’automne arrivant, les navires, dirigés par l’amiral Saunders, doivent prendre le chemin du retour avant d’être pris dans les glaces. Le commandant des troupes anglaises, James Wolfe, décide alors d’effectuer un débarquement en force dans la nuit du 12 septembre 1759. Montcalm, campé sur la côte de Beauport, est pris par surprise. Apprenant la nouvelle du débarquement des Anglais sur les plaines d’Abraham, il arrive avec ses troupes pour les affronter. Sans attendre des renforts, pourtant à proximité, l’armée régulière française fait face aux troupes anglaises. Les miliciens canadiens et les alliés amérindiens, postés dans les zones boisées, font également feu. Cependant, le combat tourne vite en faveur des assaillants anglais. Le commandant anglais, James Wolfe, meurt et Montcalm, blessé mortellement, décède le lendemain. Il est inhumé dans un cratère d’obus sous la chapelle des Ursulines.

Ce combat, appelé depuis bataille des plaines d’Abraham, permet aux Anglais de prendre Québec et de préparer l’attaque sur Montréal, qui tombera l’année suivante face à l’avance conjuguée des troupes britanniques venues à partir de Québec, par la rivière Richelieu, et à l’ouest par le fleuve Saint-Laurent.

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