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Mustafa Kemal Pacha

Publié le 09/01/2011

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1   PRÉSENTATION

Mustafa Kemal Pacha (1881-1938), général, chef du mouvement nationaliste et homme d’État turc, fondateur de la république de Turquie dont il a été le premier président (1923-1938).

Le nom de Kemal Atatürk (père des Turcs) lui fut donné en 1934 par la Grande Assemblée nationale d’Ankara en hommage aux services rendus à la nation turque.

2   MILITAIRE ET RÉVOLUTIONNAIRE

Mustafa Kemal naquit le 12 mars 1881 à Salonique (actuelle Thessalonique, en Grèce) ; son père était un fonctionnaire des douanes qui devint négociant en bois. À partir de l’âge de 12 ans, il fréquenta successivement les lycées militaires de Salonique et de Monastir ; c’est à Salonique que l’un de ses professeurs lui fit prendre le nom de Kemal (perfection). En 1899, il entra à l’école de guerre de Constantinople (aujourd’hui Istanbul), puis à l’académie de Guerre, d’où il sortit avec le grade de capitaine en janvier 1905.

Dès cette époque Mustafa Kemal est convaincu de la nécessité de réformes, et sympathise avec le mouvement Jeunes-Turcs, qui lutte contre le régime autocratique de l’Empire ottoman. Il est affecté en Syrie où il fonde la société secrète Vatan se hürriyet (Patrie et liberté). Il ne se mêla que de loin aux activités des Jeunes-Turcs, se consacrant à sa carrière militaire.

Mustafa Kemal se distingua d’abord en Libye contre l’Italie (en 1911 et 1912 : il fut promu au grade de commandant en novembre 1911), puis pendant les guerres des Balkans (1912-1913) et lors de la défense des Dardanelles (1915). Il fut attaché militaire en Bulgarie en octobre 1913. Lors de la Première Guerre mondiale, durant laquelle l’Empire ottoman se rangea du côté de l’Allemagne, il se distingua lors de la campagne de Gallipoli (1915) en jouant un rôle crucial dans la mise en échec des attaques franco-britanniques contre la presqu’île. Il servit ensuite sur le front du Caucase et en Syrie, où il se vit confier le commandement de la VIIe armée de Palestine peu avant la signature de l’armistice, en octobre 1918. Rentrant à Constantinople, il s’inquiéta de voir les forces alliées victorieuses se préparer au partage de l’Anatolie.

Des troupes grecques occupèrent Smyrne (Izmir) sur la côte anatolienne, le 15 mai 1919, et massacrèrent des habitants. Mustafa Kemal, qui avait été nommé inspecteur de l’armée du Nord (IXe armée) en Anatolie, arriva à Samsun le 19 mai. Il entreprit aussitôt d’unifier le mouvement nationaliste turc et de créer une armée de défense. Mais les nationalistes durent tout d’abord s’opposer au régime du sultan ottoman à Constantinople Mehmet VI, qui semblait disposé au démembrement du territoire national. En 1920, le gouvernement de Constantinople tomba en discrédit pour avoir accepté l’occupation de la capitale par les Alliés et signé le traité de Sèvres (10 août 1920), qui reconnaissait le contrôle grec sur certains territoires de l’Anatolie. Entre-temps, Mustafa Kemal avait mis sur pied un gouvernement provisoire à Angora (Ankara), en avril 1920. Après une série de revers, il remporta des victoires décisives sur les Grecs, à Sakyara (août 1921) et à Dumlupinar (août 1922), puis occupa à nouveau Smyrne en septembre. Ayant libéré la Turquie, il reçut le titre de Gazi (victorieux).

3   CHEF NATIONAL

S’étant débarrassé de la menace extérieure, il put s’attaquer au danger interne que représentaient les forces conservatrices autour du sultan. Le sultanat fut aboli le 1er novembre 1922 et la République turque proclamée le 29 octobre 1923, avec Mustafa Kemal pour président. Celui-ci fonda en août 1923 le Parti du peuple (qui fut renommé le Parti républicain du peuple en 1924), parti unique qui, en dehors de deux brèves tentatives d’existence de partis d’opposition (1924-1925 et 1930), le demeura jusqu’en 1945.

Mustafa Kemal créa un État moderne et laïque, se servant de son prestige et de son charisme pour appliquer un vaste programme de réformes. Ainsi, il abolit le califat (1924), qui incarnait l’autorité religieuse des sultans, et suspendit toutes les autres institutions islamiques ; il imposa un Code civil à l’occidentale, ainsi que le calendrier et le port du costume occidentaux ; il fit adopter l’alphabet latin (1928) ; enfin, il modifia la constitution, qui faisait de l’islam la religion officielle de l’État (1928). Le droit de vote fut accordé aux femmes en 1934. L’idéologie du régime, connue sous le nom de « kemalisme «, était définie par six principes : républicanisme, nationalisme, populisme, étatisme, laïcité et réforme. En 1919, Mustafa Kemal était un sauveur ; en 1926, il avait éliminé tous ses opposants politiques, prétextant un complot contre sa personne. Dès lors, bien qu’il gouvernât en dictateur, son régime fut fondé sur une alliance de la bureaucratie civile et militaire, entre la nouvelle bourgeoisie et les propriétaires terriens.

Mustafa Kemal avait avant tout cherché à protéger son peuple de l’humiliation et à transformer la Turquie en une société moderne du XXe siècle. Il poursuivit ce but avec une détermination absolue et une grande finesse politique. Son réalisme politique fut sans doute ce qui le caractérisa le mieux ; il l’aida à mener à bien sa campagne de réformes, sans causer de désastre dans le pays, et permit à la Turquie de vivre en paix avec ses voisins. Il mourut à Istanbul le 10 novembre 1938.

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« possible par rapport à l'engagement politique; Ainsi, peu après la conférence de juin 1936,les poètes surréalistes entreront dans la clandestinité pour dénoncer l'occupation nazie.

Decet engagement dans la résistance, il nous reste les vers d'Aragon; « lorsque vous reviendrezcar il faut revenir, il y aura des fleurs tant que vous voudrez ». Mais cette conception du poète engagé dans son temps n'admet-elle pas quelques limites?Le poète ne doit-il pas rester isolé du monde qui l'entoure, chercher la consolation d'unesatisfaction intérieure et reconnaître les limites de la communication poétique? -antithèse- II - Le poète doit rester isolé du monde qui l'entoure 1 - l'art pour l'art Si l'on se réfère au mouvement formaliste de l'art pour l'art, nous constatons avec ThéophileGauthier qui élabore cette doctrine que la création artistique doit être gratuite et régie pardes critères esthétiques; Nous retrouvons cette domination de l'idéal du beau chezBaudelaire dans les notes sur Edgar Allan Poe : « ainsi le principe de la poésie eststrictement et simplement l'aspiration humaine vers une beauté supérieure ».

Au-delà decette quête, la mission du poète est d'offrir les plus extraordinaires invitations au voyage. 2 - La poésie est un moyen d'évasion Ainsi, la poésie n'est pas synonyme d'actes sur terre.

Elle n'appelle pas à la concrétisation, àla réalisation mais c'est une invitation à voyager hors du quotidien, « mon enfant ma sœur,songe à la douceur… ».

C'est également une évasion dans les rêves.

Loin d'être des actes surla terre, elle est plutôt la création onirique d'un monde de nuances et de rêves, un idéal quiéchappe à la logique. 3 - le poète est hermétique La mission d'engagement semble compromise.

En effet, les poètes ne sont pas toujours lesmeilleurs communicateurs, ils peuvent même apparaître hermétiques.

Les multiplesinterprétations des poésies rendent parfois la lecture obscure ce qui remet en question samission de porte parole engagé dans son temps. Conclusion Cela n'empêche pas au poète de s'élever vers l'idéal recherché de beauté, de permettrel'évasion ou encore à la poésie de n'être qu'un échange entre un homme et le monde sans lesouci explicite d'accomplir une mission auprès des autres.

Ainsi, devrions-nous peut-êtreaccorder aux poètes la consolation de la satisfaction intérieure.. »

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