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Nivelle, Georges Robert

Publié le 01/04/2013

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1   PRÉSENTATION

Nivelle, Georges Robert (1858-1924), général français, commandant en chef des armées françaises à partir de 1916, au cours de la Première Guerre mondiale, qui fut relevé de ses fonctions en 1917, après l’échec de l’offensive du Chemin des Dames.

2   UNE RAPIDE ASCENSION

Né à Tulle (Corrèze), ancien élève de l’École polytechnique, Georges Robert Nivelle, officier d’artillerie, participa au corps expéditionnaire envoyé en Chine pour réprimer la révolte des Boxers (1900), puis servit en Afrique. Colonel commandant le 65e régiment d’artillerie lors du déclenchement de la Première Guerre mondiale, il s’illustra lors de la bataille de l’Ourcq (septembre 1914), où ses canons mirent en déroute le 4e corps de la 1re armée du général von Kluck.

Général de division en 1915, placé à la tête du 3e corps d’armée au début de 1916, puis de la IIe armée en mai 1916, pendant la bataille de Verdun, il acquit une considérable popularité après les hauts faits d’armes de ses troupes. La reprise du fort de Douaumont par son subordonné Mangin, celle du fort de Vaux et celle de la cote 304 lui valurent une réputation de grande compétence tactique et imposèrent son nom pour prendre le commandement en chef des armées françaises après la disgrâce de Joffre, en décembre 1916.

3   L’ÉCHEC DU CHEMIN DES DAMES

Malgré l’opposition de Pétain, il engagea l’offensive du Chemin des Dames (avril 1917) qui, insuffisamment préparée, provoqua de nombreuses pertes humaines et un sentiment de découragement, directement à l’origine de la grande vague de mutineries qui atteignit l’armée française en 1917. Remplacé le 15 mai par Pétain, réputé beaucoup plus attentif au moral des troupes, Nivelle fut traduit devant un conseil d’enquête qui ne retint aucune charge contre lui. Il quitta le front pour prendre la tête du 19e corps d’armée, en garnison à Alger, commandement qu’il devait conserver jusqu’à sa retraite.

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