POINCARE, Henri

Issu d’une famille de la haute bourgeoisie qui a donné plusieurs hommes politiques éminents, il enseigne à l’université de Caen puis à la Sorbonne où il demeure jusqu’à sa mort. Ses travaux portent sur les équations différentielles partielles, les applications de la géométrie non euclidienne, les probabilités, la topologie, la lumière, la conduction de la chaleur, les phénomènes de capillarité, l’électromagnétisme, la thermodynamique et la mécanique céleste. L’univers, qui focalise la pensée scientifique de la fin du XIX^e siècle, est au centre de ses préoccupations. Il renouvelle le concept de mouvement et la physique newtonienne en parvenant à la conclusion qu’il est impossible de mesurer une vitesse absolue ; il est sur le point de découvrir la relativité.