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Poncelet, Christian

Publié le 10/04/2013

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1 PRÉSENTATION

Poncelet, Christian (1928- ), homme politique français, président du Sénat depuis 1998.

2 PARCOURS SYNDICAL ET POLITIQUE

Né à Blaise, dans l’Ardèche, Christian Poncelet est contrôleur des télécommunications. Son engagement est d’abord syndical : il milite au sein de la Confédération française des travailleurs chrétiens (CFTC), dont il intègre le comité fédéral.

Ayant rejoint les gaullistes de gauche, au début des années 1960, il est élu député des Vosges en 1962, sous l’étiquette de l’Union pour la nouvelle république (UNR). Secrétaire général adjoint du mouvement gaulliste (rebaptisée Union des démocrates pour la république, UDR) en 1971, Christian Poncelet, que son parcours porte à s’intéresser plus particulièrement aux questions sociales, entre dans le premier gouvernement de Pierre Messmer en juillet 1972 comme secrétaire d’État chargé des Affaires sociales. De 1973 à 1977, il est successivement secrétaire d’État à l’Emploi, à la Fonction publique, au Budget puis en charge des relations avec le Parlement, dans les gouvernements successifs de Pierre Messmer, Jacques Chirac et Raymond Barre.

Devenu président du Conseil général des Vosges en 1976, il est élu sénateur de ce département en 1977, et son mandat est reconduit à chaque renouvellement. En 1986, il prend la présidence de la commission des Finances du Sénat.

3 PRÉSIDENT DU SÉNAT

En septembre 1998, Christian Poncelet pose sa candidature à la présidence de la chambre haute, contre le président sortant René Monory, représentant de l’Union pour la démocratie française (UDF). Son élection, le 1er octobre, consacre la prédominance du Rassemblement pour la république (RPR) au Sénat. Le 1er octobre 2001, au lendemain d’élections sénatoriales qui voient la gauche gagner 13 sièges et le nombre de femmes sénateurs passer de 20 à 35, Christian Poncelet est réélu à la présidence du Sénat. C’est à nouveau le cas le 1er octobre 2004, alors que l’Union pour un mouvement populaire (UMP), le parti qui a succédé au RPR, perd la majorité absolue au Palais du Luxembourg, et que les sénatrices sont désormais 56.

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