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Pour ce qui est des sources de la plupart des faits relatés dans les

Publié le 30/03/2014

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Pour ce qui est des sources de la plupart des faits relatés dans les Appendices suivants, ceux de A à D tout particulièrement, voir la note à la fin du Prologue. La section A III, les Gens de Durin, provient sans doute des récits de Gimli le Nain, qui demeura fort en amitié avec Peregrïn et Meriadoc et maintes et maintes fois les retrouva au Gondor et au Rohan.

Ces sources livrent abondance de légendes, de chroniques et de traditions. On n’en a présenté ici qu’un choix généralement sous forme très abrégée, choix visant, pour l’essentiel, à illustrer la Guerre de l’Anneau et ses origines, et à combler certaines lacunes du récit principal. On n’a fait que brièvement référence aux anciennes légendes du Premier Âge, auxquelles Bilbon portait un intérêt majeur car elles concernent l’ascendance d’Elrond et des Rois et Chefs Númenoréens. Les extraits factuels des Annales ou Récits plus élaborés sont donnés entre guillemets. Les ajouts ultérieurs sont entre crochets. Les notes entre guillemets se retrouvent dans les matériaux d’origine. Les autres notes relèvent du travail d’édition.

À moins de comporter l’indication S.A. (Second Âge) ou Q.A. (Quatrième Âge), les dates données sont celles du Troisième Âge. On considérait que la disparition des Trois Anneaux, en septembre 3021, marquait la fin du Troisième Âge, mais les Annales du Gondor font débuter le Quatrième Âge I, le 25 mars 3021. Sur la péréquation des dates du Gondor et de la Comté, voir le Prologue p.14, Appendice D, p.1189. Dans les listes des souverains, la date lorsqu’elle est unique qui suit le nom d’un roi ou seigneur, est celle de la mort de l’individu. Le signe † indique une mort prématurée, au combat ou de quelque autre manière, bien que le détail de l’événement n’ait pas toujours été consigné.

 

I

LES ROIS NÚMENORÉENS

I

NÚMENOR

De tous les Eldar, Fëanor fut le plus illustre et le plus versé dans les savoirs et savoir-faire, mais aussi le plus orgueilleux et le plus opiniâtre. Il façonna les Trois Joyaux, les silmarilli, et leur conféra l’éclat des Deux Arbres, Telperion et Laurelin, qui déversaient leur lumière sur le pays Valar. Morgoth l’Ennemi convoitait les Joyaux, et il les déroba, et lorsqu’il eut détruit les Arbres, il emporta les silmarilli en Terre du Milieu et les renferma en sa puissante forteresse du Thangorodrim. Contre la volonté des Valar, Fëanor abandonna le Royaume Bienheureux et s’exila en Terre du Milieu, entraînant avec lui une large portion de son peuple, car en son fol orgueil, il comptait contraindre Morgoth à lui restituer les Joyaux. D’où la guerre que les Eldar et les Edain menèrent contre le Thangorodrim, guerre sans espoir et qui devait se terminer, pour eux, en déroute complète. Les Edain (Atani) étaient trois peuples d’Hommes qui, lorsqu’ils parvinrent à l’ouest de la Terre du Milieu et sur les rives de la Mer Immense, s’allièrent aux Eldar contre l’Ennemi.

Trois mariages furent contractés entre des Eldar et des Edain : celui de Lúthien et de Beren, celui d’Idril et de Tuor, enfin celui d’Arwen et d’Aragorn, et par cette dernière union, les branches longtemps disjointes des Demi-Elfes se trouvèrent réunies et leur lignée rétablie.

Lúthien Tinúviel était fille du Roi Thingol au Gris-Mantel, Roi du Doriath au Premier Âge, mais sa mère était Melian, issue du peuple des Valar. Beren était fils de Barahir, de la Première Maison des Edain. Ensemble, ils dérobèrent un silmaril à la Couronne de fer de Morgoth. Lúthien, désormais de condition mortelle, fut perdue pour la gent Elfe. Elle eut un fils, Dior, et Elwing, la fille de ce fils, demeura en possession du silmaril.

Idril Celebrindai était fille de Turgon, le Roi de la cité cachée de Gondolin. Tuor était le fils de Huor de la Maison de Nador, la Troisième Maison des Edain, et celle qui s’illustra tout particulièrement dans les guerres contre Morgoth. Eärendil le Navigateur était leur fils.

Eärendil épousa Elwing et grâce aux pouvoirs du silmaril franchit les Ombres et gagna l’Extrême occident, et parlant en qualité d’ambassadeur et des Elfes et des Hommes, obtint les secours qui devaient permettre de aincre Morgoth. Eärendil ne fut point autorisé à retourner en Terres Mortelles, et son navire porteur du silmaril fut lancé dans les nues où il vogue toujours, figurant une étoile au firmament et un signe d’espérance pour les habitants de la Terre du Milieu peinant sous le joug du Maître Ennemi et de ses serviteurs. Seuls les silmarilli conservaient l’antique lumière des Deux Arbres de Valinor, telle qu’elle brillait avant que Morgoth ne les eût empoisonnés, mais des silmarilli, il en fut perdu deux à la fin du Premier Âge. Tout cela est relaté dans le ilmarillion, et bien d’autres choses encore, concernant les Elfes et les Hommes.

Les fils d’Eärendil se nommaient Elros et Elrond, les Peredhil, ou Demi-Elfes. En eux seuls se maintint la lignée des chefs héroïques qui gouvernèrent les Edain durant le Premier Âge, et après la Chute de leurs descendants furent aussi les seuls, en Terre du Milieu, à représenter le lignage des Rois Grands-Elfes.

À la fin du Premier Âge, les Valar contraignirent les Demi-Elfes à choisir irrévocablement à quelle parentèle ils souhaitaient se rattacher. Elrond choisit d’appartenir à la gent Elfe, et il devint un Maître du Savoir. Aussi lui fut-il octroyé la même grâce qu’aux Grands-Elfes s’attardant encore en Terre du Milieu, qui, lassés des Terres Mortelles, avaient loisir d’appareiller des Havres Gris et de faire voile pour l’Extrême occident, et cette grâce, il leur fut donné d’en jouir même lorsque intervinrent les changements en ce monde. Mais aux enfants d’Elrond, un choix fut également imposé : soit de passer avec lui au-delà des cercles du monde, soit, s’ils décidaient de demeurer ici-bas, de revêtir forme mortelle et de mourir en Terre du Milieu. De sorte que pour Elrond les chances ménagées par la Guerre de l’Anneau furent toutes grevées de peines.

Elros choisit d’appartenir à l’espèce humaine et de demeurer parmi les Edain, mais il lui fut concédé une longue durée de vie, plusieurs fois celle des Hommes moindres.

Pour prix des souffrances endurées dans la lutte contre Morgoth, les Valar, Gardiens du Monde, accordèrent aux Edain un pays où s’établir, loin des dangers de la Terre du Milieu. C’est pourquoi la plupart d’entre eux s’aventurèrent en Mer et guidés par l’Étoile d’Eärendil, gagnèrent la grande Ile d’Elenna, la plus occidentale des Terres Mortelles. Et là, ils fondèrent le royaume de Númenor.

Une haute montagne s’élevait au mitan des terres, le Meneltarma, et de sa cime, ceux qui avaient vue perçante pouvaient discerner la blanche Tour d’Eressëa, le grand port des Eldar. De là venaient les Elfes rendre isite aux Edain, et ils les faisaient profiter de leur savoir comme de leur savoir-faire, et les comblaient de dons. Mais les Númenoréens étaient soumis à un impératif : l’« Interdit des Valar «, qui leur faisait défense de

 

naviguer vers l’ouest, hors de vue de leurs propres rivages, ou de tenter de mettre pied sur les Terres Immortelles. Car bien que leur eût été allouée une durée de vie qui, au commencement, était trois fois plus longue que celle des Hommes moindres, il leur fallait demeurer de condition mortelle, les Valar n’étant point autorisés à leur retirer le Don des Hommes (ou ce que plus tard on devait nommer la Noire Fatalité des Hommes)

Elros fut le premier Roi de Númenor, connu par la suite sous le nom Grand-elfe de Tar-Minyatur. S’ils ouissaient de longévité, ses descendants étaient mortels néanmoins. Lorsqu’ils se firent puissants, ils contestèrent le choix de leurs ancêtres, désirant jouir de cette immortalité au sein du monde vivant, qui était le destin dévolu aux Eldar, et ils murmurèrent contre l’Interdit. Ainsi prit feu la rébellion, qui, attisée par les enseignements maléfiques de Sauron, devait amener la submersion de Númenor et la ruine du monde ancien, comme il est relaté dans l’Akallabêth.

Voici les noms des Rois et des Reines de Númenor: Elros Tar-Minyatur, Vardamir, Tar-Amandil, Tar-Elendil, Tar-Meneldur, Tar-Aldarion, Tar-Ancalimë (première Souveraine régnante), Tar-Anârion, Tar-Súrion, Tar-Telperiën (la seconde Reine), Tar-Minastir, Tar-ciryatan, Tar-Atanamir le Grand, Tar-Ancalimon, Tar-Telemmaitë, Tar-Vanimeldë (la troisième Reine), Tar-Alcarin, Tar-Calmacil.

Après Calmacil, les Rois assumèrent la royauté sous un vocable en langue Númenoréenne (ou adunaîc) :

r-Adflnakhôr, Ar-Zimrathôn, Ar-Sakalthôr, Ar-Gimilzôr, Ar-Inziladfln. Inziladfln reconnut les erreurs des Rois, ses prédécesseurs, et changea son nom en Tar-Palantir, le « Clairvoyant «. Sa fille aurait dû régner la quatrième Reine sous le nom de Tar-Miriel, mais le neveu du Roi usurpa le sceptre et il fut Pharazôn le Doré, dernier Roi des Númenoréens.

Sous le règne de Tar-Elendil, les premiers navires des Númenoréens accostèrent de nouveau en Terre du Milieu. L’aînée du Roi était une fille, Silmariën. Son fils était Valandil, le premier des Seigneurs d’Andûnië, à l’ouest du pays, connus pour l’étroite amitié qui les liait aux Eldar. Parmi ses descendants, on compte Amandil, dernier Seigneur d’Andunië, et son fils, Elendil le Grand.

Le sixième Roi ne laissa qu’un enfant, une fille. Elle devint la première Reine, car fut promulguée une régale qui faisait de l’aîné du Roi, homme ou femme, l’héritier du sceptre.

Le royaume de Númenor perdura jusqu’à la fin du Second Âge, et sans cesse s’accrut en puissance et en splendeur, et jusqu’à la mi-temps de cet Âge, les Númenoréens se firent, eux aussi, toujours plus sages et plus oyeux. Le premier signe de l’Ombre qui devait offusquer Númenor, survint sous le règne de Tar-Minastir, onzième Roi. Ce fut lui qui manda une puissante armada au secours de Gil-galad. Il aimait les Eldar, mais il les alousait. Les Númenoréens étaient devenus à l’époque de grands navigateurs, explorant toutes les mers vers l’Orient, or, voici qu’ils se prirent à désirer l’Occident, et ils languissaient de voguer sur les eaux interdites, et plus ils vivaient dans la joie, plus lancinante était leur aspiration à l’immortalité des Eldar.

En outre, les Rois qui succédèrent à Minastir se firent avides de richesse et de pouvoir. Au début, les Númenoréens abordaient la Terre du Milieu en maîtres et en amis des Hommes moindres, opprimés par Sauron mais voici que leurs ports devinrent des forteresses tenant en sujétion de vastes portions du littoral. Atanamir et ses descendants levaient un lourd tribut, et les navires des Númenoréens revenaient chargés de butin.

Ce fut Tar-Atanamir qui le premier se déclara ouvertement contre l’Interdit, affirmant que la vie des Eldar lui revenait de plein droit. Et l’Ombre s’épaissit et la pensée de la mort assombrit le cœur des peuples, et les Númenoréens se scindèrent, d’un côté se trouvaient les Rois et ceux qui prirent leur parti et qui se détournèrent des Eldar et des Valar, et de l’autre, ceux et ils étaient peu nombreux qui se dirent les Fidèles. Ceux-là vivaient en majorité à l’ouest du pays.

Les Rois et leurs partisans abandonnèrent peu à peu l’usage des langues eldarines et vint un temps où le ingtième Roi assuma la souveraineté sous un nom de forme Númenoréenne, se faisait appeler Ar-Adûnakhôr, « Seigneur d’Occident «. Cela parut de funeste augure aux Fidèles car jusqu’alors ils n’avaient accordé ce titre qu’à l’un des Valar, ou au Roi Premier-né lui-même. Et, en effet, Ar-Adûnakhôr se mit à persécuter les Fidèles et à châtier ceux qui utilisaient ouvertement des langues elfes, et les Eldar jamais plus ne se montrèrent à Númenor.

Si la puissance et la richesse des Númenoréens ne cessèrent de s’accroître, leur longévité, elle allait s’amenuisant à mesure que grandissait leur peur de la mort et ils perdirent toute joie en la vie sur terre. Tar-Palantir s’efforça de remédier au mal, mais trop tard, la rébellion et la contestation grondaient dans Númenor. Lorsqu’il mourut, son neveu, chef des rebelles, s’empara du sceptre et devint le Roi Ar-Pharazôn.

r-Pharazôn le Doré fut le plus glorieux et le plus puissant de tous les Rois, et il n’ambitionnait rien de moins que l’empire du Monde.

Et il résolut d’arracher à Sauron le Grand le gouvernement de la Terre du Milieu, et finalement, il appareilla lui-même avec une flotte nombreuse et faisant force de voile, prit pied en pays Umbar. Si puissants et splendides étaient les Númenoréens que les propres serviteurs de Sauron l’abandonnèrent et Sauron fit sa soumission, rendant hommage et sollicitant humblement son pardon. Or voici qu’Ar-Pharazôn, dans son fol orgueil, le ramena prisonnier à Númenor. Sous peu, Sauron avait ensorcelé le Roi et s’était rendu maître de son Conseil, et ientôt il enténébra les cœurs de tous les Númenoréens, hors ceux des quelques Fidèles subsistants.

Et Sauron mentit au Roi, lui déclarant que jouirait d’une vie éternelle celui qui se rendrait maître des Terres

« I LES ROIS NÚMENORÉENS I NÚMENOR De tous les Eldar, Fëanor fut le plus illustre et le plus versé dans les savoirs et savoir - faire, mais aussi le plus orgueilleux et le plus opiniâtre.

Il façonna les Trois Joyaux, les silmarilli , et leur conféra l’éclat des Deux Arbres, Telperion et Laurelin, qui déversaient leur lumière sur le pays Valar.

Morgoth l’Ennemi convoitait les Joyaux, et il les déroba, et lorsqu’il eut détruit les Arbres, il emporta les silmarilli en Terre d u Milieu et les renferma en sa puissante forteresse du Thangorodrim.

Contre la volonté des Valar, Fëanor abandonna le Royaume Bienheureux et s’exila en Terre du Milieu, entraînant avec lui une large portion de son peuple, car en son fol orgueil, il comptai t contraindre Morgoth à lui restituer les Joyaux.

D’où la guerre que les Eldar et les Edain menèrent contre le Thangorodrim, guerre sans espoir et qui devait se terminer, pour eux, en déroute complète.

Les Edain (Atani ) étaient trois peuples d’Hommes qui, lorsqu’ils parvinrent à l’ouest de la Terre du Milieu et sur les rives de la Mer Immense, s’allièrent aux Eldar contre l’Ennemi. Trois mariages furent contractés entre des Eldar et des Edain : celui de Lúthien et de Beren, celui d’Idril et de Tuor, enfin c elui d’Arwen et d’Aragorn, et par cette dernière union, les branches longtemps disjointes des Demi -Elfes se trouvèrent réunies et leur lignée rétablie.

Lúthien Tinúviel était fille du Roi Thingol au Gris - Mantel, Roi du Doriath au Premier Âge, mais sa mère était Melian, issue du peuple des Valar.

Beren était fils de Barahir, de la Première Maison des Edain.

Ensemble, ils dérobèrent un silmaril à la Couronne de fer de Morgoth.

Lúthien, désormais de condition mortelle, fut perdue pour la gent Elfe.

Elle eut un fils, Dior, et Elwing, la fille de ce fils, demeura en possession du silmaril .

Idril Celebrindai était fille de Turgon, le Roi de la cité cachée de Gondolin.

Tuor était le fils de Huor de la Maison de Nador, la Troisième Maison des Edain, et celle qui s’i llustra tout particulièrement dans les guerres contre Morgoth.

Eärendil le Navigateur était leur fils. Eärendil épousa Elwing et grâce aux pouvoirs du silmaril franchit les Ombres et gagna l’Extrême occident, et parlant en qualité d’ambassadeur et des Elfe s et des Hommes, obtint les secours qui devaient permettre de vaincre Morgoth.

Eärendil ne fut point autorisé à retourner en Terres Mortelles, et son navire porteur du silmaril fut lancé dans les nues où il vogue toujours, figurant une étoile au firmament et un signe d’espérance pour les habitants de la Terre du Milieu peinant sous le joug du Maître Ennemi et de ses serviteurs.

Seuls les silmarilli conservaient l’antique lumière des Deux Arbres de Valinor, telle qu’elle brillait avant que Morgoth ne les eût empoisonnés, mais des silmarilli , il en fut perdu deux à la fin du Premier Âge.

Tout cela est relaté dans le Silmarillion , et bien d’autres choses encore, concernant les Elfes et les Hommes.

Les fils d’Eärendil se nommaient Elros et Elrond, les Peredhil , ou Demi - Elfes.

En eux seuls se maintint la lignée des chefs héroïques qui gouvernèrent les Edain durant le Premier Âge, et après la Chute de leurs descendants furent aussi les seuls, en Terre du Milieu, à représenter le lignage des Rois Grands -Elfes.

À la fin du Premier Âge, les Valar contraignirent les Demi- Elfes à choisir irrévocablement à quelle parentèle ils souhaitaient se rattacher.

Elrond choisit d’appartenir à la gent Elfe, et il devint un Maître du Savoir.

Aussi lui fut -il octroyé la même grâce qu’ aux Grands- Elfes s’attardant encore en Terre du Milieu, qui, lassés des Terres Mortelles, avaient loisir d’appareiller des Havres Gris et de faire voile pour l’Extrême occident, et cette grâce, il leur fut donné d’en jouir même lorsque intervinrent les cha ngements en ce monde.

Mais aux enfants d’Elrond, un choix fut également imposé : soit de passer avec lui au - delà des cercles du monde, soit, s’ils décidaient de demeurer ici -bas, de revêtir forme mortelle et de mourir en Terre du Milieu.

De sorte que pour Elrond les chances ménagées par la Guerre de l’Anneau furent toutes grevées de peines. Elros choisit d’appartenir à l’espèce humaine et de demeurer parmi les Edain, mais il lui fut concédé une longue durée de vie, plusieurs fois celle des Hommes moindres. Pour prix des souffrances endurées dans la lutte contre Morgoth, les Valar, Gardiens du Monde, accordèrent aux Edain un pays où s’établir, loin des dangers de la Terre du Milieu.

C’est pourquoi la plupart d’entre eux s’aventurèrent en Mer et guidés par l’É toile d’Eärendil, gagnèrent la grande Ile d’Elenna, la plus occidentale des Terres Mortelles.

Et là, ils fondèrent le royaume de Númenor. Une haute montagne s’élevait au mitan des terres, le Meneltarma, et de sa cime, ceux qui avaient vue perçante pouvaien t discerner la blanche Tour d’Eressëa, le grand port des Eldar.

De là venaient les Elfes rendre visite aux Edain, et ils les faisaient profiter de leur savoir comme de leur savoir -faire, et les comblaient de dons.

Mais les Númenoréens étaient soumis à un i mpératif : l’« Interdit des Valar », qui leur faisait défense de. »

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