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Question 106: On l'a dénommé "l'appel de Cochin", du nom d'un hôpital parisien, d'où J.

Publié le 19/08/2014

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Question 106: On l'a dénommé "l'appel de Cochin", du nom d'un hôpital parisien, d'où J. Chirac lance, le 6 décembre 1978, sa condamnation de la politique européenne du chef de l'Etat. Pour quelle raison le président du R.P.R. se trouvait-il à Cochin: A. au chevet de Jean Monnet, un des pères de l'Europe et collaborateur, jadis, du général de Gaulle? B. pour soutenir le refus du corps médical français de cautionner l'équivalence des diplômes dans la CEE? C. en raison d'une hospitalisation? Réponse 106 C. En raison d'une hospitalisation. La proximité des élections pour constituer l'Assemblée européenne fournit l'occasion de sanctionner un nou veau différend entre le R.P.R. et l'U.D.F. Rappelons que la doctrine gaullienne (et gaulliste), en matière de construction européenne, est le rejet de toute idée, et donc de toute instance, de supranationalité. Les compétences et les prérogatives que l'on pourrait accorder au Parlement européen réactualisent le débat. Par ailleurs, le choix de Strasbourg pour abriter ce Parlement indique sans doute la position dominante que la France revendique au sein de la Communauté, mais pourrait témoigner aussi d'une volonté d'intégration politique accélérée. L'appel de Cochin réaffirme la souveraineté nationale et condamne tout déviationnisme supranational, qui pourrait aboutir à l'assujettissement économique. D'ailleurs J. Chirac s'oppose aux candidatures de l'Espagne et du. Portugal, dont il dénonce à l'avance l'insupportable concurrence pour les secteurs vinicoles et horticoles français. Cette opposition semble de tradition dans le gaullisme, si l'on se souvient du refus du général de Gaulle de l'intégration de la GrandeBretagne dans la CEE. A posteriori les marchandages de Mme Thatcher et sa répugnance à participer au financement de la Communauté auraient corroboré les réticences du général de Gaulle.

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