Réalisme

Entre 1830 et 1880 (début du naturalisme), mouvement de réaction influencé par l'industrialisation et les bouleversements sociaux, à l'encontre d'un modèle idéaliste trop éloigné de la réalité.

La représentation artistique de la réalité s'exprime en littérature essentiellement par le roman qui s'impose comme un nouveau genre littéraire, chez des auteurs tels que Balzac, Flaubert, Keller, Raabe, Fontane, Tourgeniev, Tolstoï, Dostoïevski et Dickens.

Dans les beaux-arts, le réalisme est souvent comparé au naturalisme et rassemble des artistes tels que Courbet, Daumier, Menzel, Leibl, etc.

En musique, le réalisme est également souvent comparé au naturalisme ou au vérisme, et est représenté par les idéaux romantiques de Verdi et de Wagner, et chez les compositeurs d'opéras tels que Mascagni (Cavalleria rusticana), Leoncavallo (Bajazzo), Puccini (la Bohême) et d'Albert (Tiefland). 

Le réalisme socialiste représenté essentiellement dans l'ex-URSS est défini comme une "méthode fondamentale, qui exige de l'artiste une représentation concrète fidèle à la réalité dans son développement révolutionnaire. La fidélité à la réalité et l'exactitude historique de la représentation artistique doivent aller de pair avec l'objectif de transformation idéologique et l'éducation des travailleurs dans l'esprit du socialisme". 

On trouve des exemples de cette définition de l'art de l'ex - URSS dans la littérature de Maxime Gorki (la Mère), Maïakovski (Mystère bouffe), Cholokhov (Don paisible), dans les beaux-arts, chez Daineka (la Défense de Petrograd), Mouchina (Travailleurs et paysannes du kolkhoze) et en musique chez Chostakovitch (Ve symphonie).