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réunions, politique des

Publié le 09/02/2013

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réunions, politique des, politique d’annexions, sur les frontières de l’Est, poursuivie par Louis XIV après les traités de Nimègue, de 1679 à 1681.

Les traités de Nimègue (1679) cèdent à la France les territoires des Trois-Évêchés de Metz, Toul et Verdun, « avec toutes leurs dépendances «, étant entendu par là les territoires dépendant des évêchés à la date de signature des traités. Mais Louis XIV et son ministre Louvois veulent améliorer le tracé des frontières au profit de la France. Aussi, à l’instigation de Colbert de Croissy, secrétaire d’État aux Affaires étrangères, mènent-ils une politique d’expansion sur les frontières de l’Est.

Dans les parlements de Metz et de Besançon, Louis XIV crée des « chambres de réunions « qui s’appuient sur le flou de l’expression « avec leurs dépendances « pour prononcer des arrêtés souverains. L’annexion des territoires à la Couronne est ainsi justifiée par la découverte par exemple d’anciens liens féodaux devenus obsolètes. Toutes les anciennes dépendances des Trois-Évêchés en Lorraine, la ville de Montbéliard, une partie de l’Alsace (dont Strasbourg en 1681) et des pays de la Sarre, puis une partie de la Flandre et du duché de Luxembourg sont annexées. La politique des réunions se fait au détriment, entre autres, des électeurs palatins et de Trèves, de l’évêque de Spire, du duc de Wurtemberg et du roi de Suède. C’est pourquoi, en réaction à cette politique agressive et expansionniste de Louis XIV, se forme la ligue d’Augsbourg qui entre en guerre contre le roi de France en 1688.

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