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Révolution d'Angleterre, seconde

Publié le 09/02/2013

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Révolution d'Angleterre, seconde, en anglais Glorious Revolution, révolution pacifique (1688-1689) qui renversa le roi Jacques II et provoqua l'avènement de la fille de celui-ci, Marie II et de son époux, Guillaume III, prince d'Orange. La révolution aboutit à l'instauration d'une monarchie constitutionnelle à la place du gouvernement autocratique des Stuarts.

Succédant à son frère Charles II en 1685, le catholique Jacques II s'aliéna rapidement l'opinion par des mesures impopulaires : brutalité de la répression contre la rébellion du duc de Monmouth, création d'une armée permanente, entrée de catholiques au gouvernement, dans l'armée et dans les universités. En 1687, il ordonna qu'une déclaration d'indulgence, accordant la liberté de culte aux catholiques et aux dissidents, soit lue dans toutes les églises. Cette décision, ajoutée à la naissance de son fils en juin de la même année, qui garantissait une succession catholique, incita les opposants au roi à demander au protestant Guillaume d'Orange de s'emparer de la Couronne. Lorsque celui-ci débarqua à Torkay avec une armée anglo-hollandaise le 5 novembre, Jacques II se réfugia en France auprès de Louis XIV avec toute sa famille. Guillaume se vit attribuer la direction provisoire du gouvernement et, en février 1689, il accéda au trône, conjointement avec sa femme, Marie. En contrepartie, les époux acceptaient la Déclaration des droits qui stipulait qu'Anne, la sœur de Marie, prendrait sa succession au cas où celle-ci n'aurait pas d'enfants, interdisait l'accession au trône d'un catholique, assurait des élections libres et le renouvellement du Parlement, rendait illégale la présence d'une armée en temps de paix. Cette révolution sans effusion de sang fut un succès : elle assurait la souveraineté du Parlement et la prospérité de l'Angleterre. L'institution du régime constitutionnel était une victoire pour le parti whig.

Les partisans de Jacques II qui refusèrent l'allégeance à Guillaume et Marie furent appelés les non-jureurs ou jacobites. Nombreux parmi les catholiques écossais et irlandais, ils furent écrasés à Glencoe, en Écosse, et à la bataille de la Boyne, en Irlande.

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