Séoul. Un herboriste coréen.

A quelques kilomètres de Séoul, capitale de la Corée du Sud, se dresse un village traditionnel où différents types d'habitations ont été reconstitués.

Nous voyons ici un herboriste en train d'exercer son métier d'après les rites ancestraux. Quoique soumis depuis des siècles aux influences Mongoles, Mandchoues et Japonaises, les Coréens n'ont pas vu leur homogénéité entamée. Ainsi, ils sont plus grands que les Japonais, plus petits que les Chinois, avec un teint plus clair et un nez moins épaté.

Au plafond, sont pendues en gerbes régulières les herbes, racines, feuilles, fleurs et graines séchées qui ont été récoltées au moment de la lune favorable et selon des rites immuables. Hachées menu, puis jetées dans l'eau bouillante, elles serviront de tisanes aphrodisiaques ou de décoctions pour calmer maux de tête, rages de dents...

Cet herboriste fait partie des 33 millions de Coréens du Sud alors que la Corée du Nord n'en compte guère que 14 millions.