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Sir Henry Campbell-Bannerman

Publié le 15/04/2019

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1836-1908

 

Peut-être moins célèbre des Premier ; ministres anglais, “ C-B ” était même, de son temps, considéré comme un médiocre. Après une brève carrière ministérielle à la Guerre et comme ministre pour l'Irlande, il fut élu chef du parti libéral en février 1898, non point pour ses capacités mais plutôt en raison du manque de netteté de ses opinions. Il avait été choisi comme un compromis entre Harcourt et Rosebery, les deux principaux rivaux à la succession de Gladstone démissionnaire à la suite d'une mésentente, il ne devait qu'assurer l'intérim en attendant que les deux autres aient réglé leur différend. Mais il consolida sa position et maintint l'unité de son parti pendant les temps difficiles de la guerre des Boers, montrant un tact et une habileté consommés. Hostile à la politique de Chamberlain en Afrique du Sud, il préconisa des mesures de conciliation et appuya les droits à l'autonomie des États boers conquis. Il critiqua l'importation de main-d'œuvre chinoise en Afrique du Sud et se montra un partisan de l'autonomie et d'un programme libéral. Il devint Premier ministre en décembre 1905. Son ministère mit fin à l'emploi de la main-d'œuvre chinoise en Afrique du Sud et établit un gouvernement pleinement responsable dans le transvaal et dans l'État libre d'Orange.

 

Campbell-Bannerman Henry Homme politique britannique * 7.9.1836, Glasgow + 22.4.1908, Londres Elu député libéral en 1868 et partisan de William E. Gladstone (Premier ministre à trois reprises entre 1868 et 1894), il accède aux plus hautes fonctions au sein du gouvernement de ce dernier, notamment celle de secrétaire d'Etat à la Guerre (1886, 1892-1895). En 1899, il prend la tête du parti libéral à la Chambre des communes et surmonte sa scission, due aux divergences d'opinion de ses membres sur les questions impériales. Chef du gouvernement de 1905 à 1908, il engage, allié aux travaillistes, de profondes réformes sociales : nouveaux statuts syndicaux, journée de huit heures dans les mines, assurance vieillesse. Il s'engage également en faveur de l'indépendance de l'Afrique du Sud et de la loi sur la diminution des pouvoirs de la Chambre des lords, deux projets qui n'aboutissent qu'après sa mort.

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