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son avion dut se poser en Algérie

Publié le 29/10/2014

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Ahmed Ben Bella (1916- ) apparaît comme l'artisan dépossédé des fruits de son travail. Alors qu'il avait été l'âme de la révolte algérienne, il fut démis de ses fonctions — il était alors président de la République — et emprisonné par son plus proche collaborateur de l'époque, Houari Boumediene.

Dès 1945, Ben Bella s'engage à fond pour la cause na­tionaliste. Il implante le Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) dans son pays. Mais ses activités nationalistes inquiètent les autorités françaises qui décident de l'incarcérer. Ben Bella se réfugie à Alger, change de nom et entre dans la

clandestinité. Une branche du MTLD, "l'organisation spéciale" (OS), est fondée pour encadrer la révolution. Ben Bella est désigné pour en prendre la direction. Il organise l'attaque contre la poste d'Oran. A la suite de cette attaque, il est incarcéré mais s'évade deux ans plus tard (1952) de la prison de Blida où il était détenu. Ben Bella devient alors le principal récolteur de fonds pour le Front de libération nationale (FLN).

En 1956, il rencontre les autorités françaises. Un ac­cord mettant fin au conflit obtient l'aval des différentes parties. Un mois plus tard, l'avion de Ben Bella est détourné et l'opposition est provisoirement décapitée. Ben Bella est transféré en France où il restera em­prisonné six ans.

 

Son emprisonnement accroît sa popularité et, à sa libé­ration en 1962, il est élu au bureau politique du FLN. Le 27 septembre 1962, Ben Bella forme le premier gouvernement de l'Algérie indépendante. Il procède dès 1963 à des nationalisations importantes. La même année, toujours en septembre, il est élu président de la République algérienne. Moins de deux ans plus tard, en juin 1965, un Conseil de la révolution dépose Ben Bella qui est arrêté. Houari Boumediene prend le pouvoir.

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