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Suisse. Oberland bernois, joueur de cor.

Publié le 22/02/2012

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«La Suisse, une sorte de paradis perdu «, comme l'écrivait André Siegfried... La vue est grandiose sur le mur de glace de l'Eiger qui brille au fond de la vallée de Lauterbrunnen. Les glaciers de l'Oberland bernois scintillent, les alpages vert acide bordés de forêts — conifères et feuillus mélangés — s'articulent sur le devant, entourant ce paysan suisse, vêtu de sa courte veste de laine foulée. Il est grand mais le «cor des Alpes« dont il tient fermement l'embouchure est deux fois grand comme lui. L'extrémité du lourd instrument à vent doit obligatoirement toucher terre ; le son en est étonnamment rauque. Quoique le folklore suisse soit toujours vivace et authentique, on ne rencontre de tel instrument ni à la fête de l'Escalade à Genève, ni aux courses de glacier ni.,, au marché aux oignons à Berne, encore moins au détour d'un sentier, mais peut-être à la mi-été aux fêtes sur les alpages dans l'Oberland bernois. Dans sa «Nouvelle Héloïse«, J.J. Rousseau éveillait déjà, pour cette terre, un intérêt « écologique «.

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