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Thrasybule

Publié le 31/01/2013

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Thrasybule (v. 445 av. J.-C.-388 av. J.-C.), général et homme politique athénien.

À la fin de la guerre du Péloponnèse, alors qu'Athènes est soumise au pouvoir oligarchique du Conseil des Quatre-Cents (411 av. J.-C.), Thrasybule fait cause commune avec le chef de l’opposition démocratique, Alcibiade. Depuis Samos (principal port d'escale de la flotte Athénienne), Thrasybule et Alcibiade préparent un coup d'État contre Athènes. Ainsi, ils mènent conjointement à la victoire contre les Spartiates la flotte athénienne rebelle, notamment à Cyzique en 410.

L'hégémonie d’Athènes sur la mer Égée rétablie, Thrasybule contribue au retour triomphal d'Alcibiade à Athènes en 407. L’année suivante, il prend part à la bataille des Arginuses mais, officier subalterne, il n’est pas reconnu coupable au procès qui suit et échappe à la mort.

En 404 av. J.-C., Thrasybule est chassé d'Athènes par le conseil oligarchique des Trente Tyrans que Sparte, victorieuse de la guerre du Péloponnèse, a imposé à la cité. Il attire alors les partisans de la démocratie à Thèbes, jusqu'alors alliée aux Lacédémoniens. Puis, en 403, il mène la prise du Pirée et restaure le régime démocratique à Athènes (399).

Thrasybule œuvre également pour l'alliance de sa cité avec Thèbes, Argos et Corinthe contre l'hégémonie spartiate (395-386) et parvient, sur mer, à rétablir les dépendances qui permettent bientôt aux Athéniens de reconstituer une confédération maritime. Dans cette optique, il sillonne les côtes de Thrace et d'Asie mineure en vue d’obtenir le tribut commercial de chaque cité, mais est tué au cours du siège de la ville réfractaire d'Aspendos (en Cilicie).

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