Tomas-Luis de Victoria
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
1545-1608
La gloire de la musique espagnole. Muni de quarante-cinq mille maravedis, don de Philippe II, en 1565 à Rome où il fut l'ami de Palestrina et l'élève d'Escobedo et de Morales à la Chapelle pontificale ; après avoir été maître de chapelle au Collège germanique et à Saint-Apollinaire, il suivit en Espagne, comme chapelain, la fille de Charles-Quint, Dona Maria, et devint au couvent des Descalzadas Reales (où cette princesse s'était retirée) maître de musique et organiste. On trouve chez Victoria comme chez Palestrina les premiers exemples de l'écriture verticale. Son premier livre de motets parut en 1572 ("O vos omnes", "Jésus, dulcis memoria"). Ses Passions de la Semaine Sainte, (1585) sont une des cimes de l'art musical. En 1902 les oeuvres complètes de Victoria ont été publiées en huit volumes par F. Pedrell qui a dit de son compatriote qu'il avait a cloué son regard d'aigle royal sur la première aurore de l'art moderne.
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