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Tout ce qui est naturel est-il bon ?

Publié le 22/07/2010

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Le terme de naturel n'est pas neutre. Il enveloppe un jugement de valeur qui valorise les production de la nature et dévalorise tout ce qui est par technique, culture, convention, instituions. Cette dépréciation des production humaines est résumé dans le terme d'artificiel. Ce nom est formé à parti du mot art qui en latin signifie simplement technique c'est à dire savoir-faire et compétence. En ce sens, il n'y a rien de péjoratif dans un art. Toute fois, un savoir faire peut être utilisé pour ruser, tromper et séduire. Dans ce cas, seulement on parlera d'artifice. Un artifice est une machination destinée à tromper les hommes. On présuppose dans ce sujet que la nature serait par définition bien vaillante, pur et que cette pureté serait corrompu ou perverti par les activités humaines. C'est en ce sens que l'on valorise l'agriculture dites biologiques ou la médecine dites naturel par opposition avec une médecine scientifique donc forcément dangereuse.  Le mot bon en français peut avoir deux sens. Soit utile soit le sens d'agréable. Ce qui est utile est toujours utile relativement à un besoin et à une fin, un but. Rien n'est utile en soit. Exemple, l'avion est utile mais seulement pour celui qui a besoin de se déplacer vite et loin, inutile pour celui qui n'en a pas besoin. Une chose est utile par qu'elle a été conçu et élaborée pour satisfaire un besoin et une certaine fin. Dans la production des choses utiles, la fin précède l'invention des moyens qu'ils permettent d'atteindre. Ce qui est utile est l'ensemble des moyens qui permettent d'atteindre un certain but.  Par conséquent, si on dit que la nature est utile, il faut immédiatement ajouter utile à quoi à qui. Il est clair que ce qui est visé c'est l'utilité ou le plaisir de l'homme.  Ce sujet est une version du finalisme. C'est la représentation selon laquelle les phénomènes de la nature sont supposés être ordonné en vue de satisfaire les besoins et les désirs des hommes. Ce finalisme se présente sous plusieurs formes plus ou moins grossière. Par exemple {text:bookmark} {text:bookmark} Bernardin de Saint-_Pierre_ a écrit « les melons sont fait pour être mangé en famille «, ou « le soleil est là pour nous éclairer, « les yeux sont fait pour voir «.  Tout ce qui est naturel est plaisant pour l'homme. La nature est organiser en vue de nous être utile. Voilà ce que veut dire cette expression. Mais c'est faux, c'est une représentation magique de la nature. On interprète la nature comme si elle était disposée pour nous. « Tel spectacle de la nature est beau pour notre regard « Le couché de soleil n'est pas fait pour que les hommes le trouve beau mais c'est ce que l'on présuppose en disant que la nature est bonne. C'est l'homme et ses désirs qui sont mis en valeur. Les hommes s'imaginent être au centre d'une nature bienveillante. Et nous attribuons à la nature un mode de production technique des hommes : C'est l'anthropomorphisme.  Certains phénomènes de la nature ne sont ni utile ni agréable aux hommes. Par exemple, les irruptions volcaniques. L'attitude scientifique consiste à considéré que les phénomènes de la nature ne sont ni bon ni mauvais, ni beau ni laid, ni agréable ni désagréable car ces termes ne qualifient que les rapport car il est bon par rapport à... bon pour qui ?  On ne voit pas pourquoi il aurait été nécessaire pour inventer des techniques pour notre subsistance car les êtres humains produisent des moyens pour leurs subsistance, ils élaborent des techniques. Par exemple, la chasse, la pêche, l'élevage, l'agriculture. Il a fallut inventer des techniques pour nos besoins. La nature ne nous donne donc pas ce qu'on a besoin. Aucun besoin de l'homme peut être satisfait par la nature. Or, on oubli que l'on doit notre existence à des techniques et on vente les mérites de la nature qui n'existe pas.  On se trompe d'ennemi quant on oppose la nature aux techniques. En réalité ce qu'on oppose c'est l'artisanat aux produits dans l'industrie. On oppose les produits fait par les machines et les produits fait par le savoir-faire de l'être humain. Pourquoi se trompe t-on entre nature et artisan ? Toute fois, certaines technique sont dangereuses, par exemple, le réchauffement climatique, la pollution, le clonage éveillent les peurs de la part de la population.  Certaines techniques industriels mettent en danger certaines espèces animales, la santé des humains... Sans l'homme il n'y aurait pas de problèmes d'environnement.  On confond techniques et les usages sociales et politique. Les techniques elles-même ne font rien d'autres que révéler et exploiter les potentialités inscrite dans les choses elles-même. Une technique ne peut rien inventer ou faire qui ne soit naturellement possible. Descartes a dit: « Au fond, tout les ouvrages de l'homme sont naturel « parce que pour construire une machine il faut se conformer aux règles de la nature.  En conclusion, cette expression courante relève d'un finalisme naïf et d'un naturalisme enfantin. On attribut à la nature des vertus qui en réalité reviennent aux savoir-faire des hommes. Si l'espèce humaine survit ce n'est pas essentiellement grâce aux bienfaits de la nature mais à son ingéniosité, son inventivité. Et si certaines techniques sont un danger pour l'être humain, la responsabilité de ses danger n'est pas tant à imputé aux techniques elles-même qu'à l'appétit de puissance et de profit qui poussent certains industriel à dévaster notre planète.