Devoir de Philosophie

tropicales, maladies - Mécedine.

Publié le 23/04/2013

Extrait du document

tropicales, maladies - Mécedine. 1 PRÉSENTATION tropicales, maladies, maladies qui sont soit -- cas le moins fréquent -- spécifiques aux régions tropicales et subtropicales, soit -- cas plus fréquent -- plus répandues ou plus difficiles à maîtriser dans ces régions à cause des conditions d'hygiène et sanitaires précaires qui y prévalent, de la pauvreté qui y règne, d'un climat humide et d'un milieu végétal (forêts notamment) favorables au développement des agents infectieux. Plusieurs organisations gouvernementales et non gouvernementales concernées par les problèmes de la santé à travers le monde tentent, par des mesures plus ou moins adaptées, de faire face à ces maladies dans les zones concernées, en collaboration avec les populations locales. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a défini les maladies tropicales comme des « troubles de santé majeurs des pays en voie de développement «. Elle en dénombre sept, qui ravagent les régions tropicales épisodiquement et d'une manière endémique. 2 PRÉVALENCE DES MALADIES TROPICALES Les plus grandes maladies tropicales rencontrées dans les régions de l'Asie du Sud, de l'Afrique et de l'Amérique du Sud sont principalement la lèpre, due à une bactérie, Mycobacterium leprae ou bacille de Hensen, et des parasitoses, qui pour se transmettre ont besoin d'un hôte intermédiaire, de réservoirs ou de vecteurs avec lesquels les êtres humains entrent en contact. Tout comme le paludisme, les leishmanioses, les trypanosomiases américaines (maladie de Chagas), les trypanosomiases africaines (maladie du sommeil), les filarioses (filariose lymphatique, ou éléphantiasis, et onchocercose, ou cécité des rivières) et les bilharzioses (ou schistosomiases) ont un vecteur qui joue un rôle déterminant dans la transmission du parasite et dans la dissémination de la maladie. Bien que le sida sévisse dans le tiers-monde, il n'est pas considéré comme une maladie tropicale, car il est aussi présent dans l'ensemble des pays de la planète. 2.1 Paludisme Une médication correcte, associée à l'emploi d'insecticides, est presque parvenue à éradiquer le paludisme sur les continents américain et européen. En revanche, ces mesures ont eu un succès discutable en Asie. L'infection et son vecteur deviennent résistants aux médicaments courants. Ainsi, 200 millions de personnes sont atteintes de paludisme dans les régions tropicales et, en Afrique sub-saharienne, un million d'enfant...

« La leishmaniose cutanéo-muqueuse, ou espundia, due à L.

brasiliensis et parfois à L.

mexicana, se rencontre surtout en Amérique latine.

Elle est caractérisée par des lésions cutanées qui, au bout de plusieurs mois ou de quelques années, détruisent les tissus et défigurent le malade.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a placé lesleishmanioses parmi les priorités de la recherche dans son programme sanitaire des années quatre-vingt, afin de déterminer sa prévalence dans le monde.

Environ12 millions de personnes sont atteintes, et 350 millions de personnes sont exposées au risque d’infection dans 82 pays.

Les médicaments utilisés sont le stibogluconate desodium et la pentamidine.

Ils sont toxiques à forte dose.

Le vaccin (basé sur des leishmanies tuées) est en cours d’étude, et des essais cliniques sont en cours d’évaluation. 2.7 La lèpre L’agent causal de la lèpre est le bacille de Hensen, de la famille des mycobactéries.

La transmission s’effectue principalement par contact cutané.

Elle se manifeste par desmacules cutanées insensibles à la douleur, accompagnées d’une destruction des tissus et d’une atteinte des nerfs périphériques.

Plusieurs années se passent entre le contactinfectieux et la maladie, dont l’évolution peut s’échelonner sur dix voire vingt ans.

Cette maladie occasionne des déformations et des mutilations sévères.

On dénombre4 millions de cas dans le monde, dont 70 p.

100 en Asie et 2 millions en Inde.

En Europe, on compte treize foyers avec une faible prévalence en France, en Espagne, enTurquie et au Portugal.

Globalement, on enregistre un recul de la maladie dû aux efforts thérapeutiques déployés.

La mise au point de nouvelles molécules actives, d’unvaccin et de tests de dépistage devraient permettre d’enrayer la maladie. 3 VECTEURS DES MALADIES TROPICALES Les maladies tropicales sont transmises par des vecteurs.

En effet, le parasite a un cycle évolutif avec une phase chez le vecteur et une autre chez l’hôte (humain ouanimal).

Les moustiques transmettent les agents infectieux du paludisme et de la filariose lymphatique, les mouches ceux de la maladie du sommeil, de la cécité desrivières et de la leishmaniose, les punaises ceux de la maladie de Chagas, et les mollusques ceux de la bilharziose.

Certains parasites peuvent contaminer aussi lesanimaux, qui constituent à leur tour un facteur aggravant de la maladie.

Potentiellement contaminants, ils diffusent, en effet, l’infestation ; c’est le cas du trypanosome, quiprovoque la maladie du sommeil chez le porc, le bétail et le chien. 4 LUTTE CONTRE LES VECTEURS Pour éradiquer les maladies transmises par des vecteurs, il est important de suivre simultanément deux voies : d’une part, s’attaquer au parasite lors de son séjour dans lecorps humain au moyen de médicaments quand la maladie est déjà installée, ou en prévenir la survenue par des vaccins ; d’autre part, s’attaquer aux vecteurs par desmoyens chimiques, comme l’utilisation des insecticides (pulvérisation dans les habitations), par assèchement des marais et des eaux stagnantes qui offrent un lieud’hébergement aux larves et aux moustiques, par une utilisation de poissons se nourrissant des larves, ou encore par asphyxie des larves de moustiques au moyen desubstances huileuses répandues à la surface des eaux. Les chercheurs essaient par ailleurs de trouver une alternative aux insecticides chimiques afin de réduire l’incidence sur l’écosystème et de minimiser la résistance chimiqueet génétique des vecteurs et des agents des maladies. 5 FACTEURS AGGRAVANTS DES MALADIES TROPICALES La sévérité des maladies tropicales tient à l’existence de plusieurs facteurs aggravants : une pauvreté durable, un système sanitaire précaire et des conditions climatiquespropices à la vie permanente des parasites et des vecteurs.

Avec des ressources nationales insuffisantes et des vaccins qu’ils doivent se procurer près des pays riches,plusieurs pays en développement ne peuvent respecter le calendrier vaccinal nécessaire pour prévenir chez les jeunes enfants des maladies mortelles et invalidantes commela poliomyélite, la fièvre jaune et la rougeole.

Sur 80 millions d’enfants des pays pauvres, seuls 10 p.

100 sont vaccinés et ont eu un rappel pour la diphtérie, le tétanos, lacoqueluche.

Ces mêmes pays n’ont pas les moyens nécessaires pour pouvoir distribuer les médicaments contre des maladies très contagieuses comme la tuberculose ou lalèpre.

La pauvreté entraîne une malnutrition et, indirectement, expose les personnes fragilisées aux maladies.

Une hygiène de vie précaire et une politique de santépublique aléatoire favorisent la prolifération des maladies contagieuses.

Plusieurs facteurs associent leurs effets pour compliquer la situation : la sécheresse, l’existence demarécages ou d’eaux stagnantes, la difficulté des vaccinations ou de la recherche sur le terrain, la malnutrition, le manque d’information et de ressources, etc.

Une politiqueglobale visant à un équilibre harmonieux entre l’Homme et son environnement, partout dans le monde, devrait permettre de lutter contre la fatalité des maladies tropicales. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles