Devoir de Philosophie

Vitaliano Brancati

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

1907-1954

 

Né à Pachino (province de Catane), mort à Turin. Il débuta dans les lettres comme échotier et feuilletonniste, spirituel et caustique, se plaisant aux canulars et aux jongleries littéraires. Mais quand son art atteignit sa maturité, il se montra un observateur, un peintre de mœurs d'une grande acuité. Don Giovanni in Sicilia (Don Juan en Sicile, 1942), Il vecchio con gli stivali (Le Vieux avec les bottes, 1944), Il bell'Antonio, Paolo il caldo (Le Bel Antonio, 1949) nous offrent des tableaux colorés, en un style figuratif que l'on pourrait qualifier de “ baroque ” et qui confine parfois au burlesque, des tentations donjuanesques, des exploits de coq de village qui sont propres aux Italiens du Sud, de terme que des déformations que provoqua dans la petite bourgeoisie italienne la dictature fasciste, du fait de sa rhétorique bureaucratique. Tentations, exploits et déformations sont considérés comme des vices mentaux, comme une sclérose de la conscience, comme une corruption des mœurs. Le moraliste tendre qu'était Brancati fut également un tourmenté, et son œuvre théâtrale l'atteste plus encore que ses romans. Citons : Raffaele (1948), La Governante (1952), Le Trombe di Eustachio (1952), Don Giovanni involontario (1954).

Liens utiles