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VOCABULAIRE: CÉSURE.

Publié le 22/02/2012

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n. f. On appelle césure, dans l'alexandrin classique, la coupe centrale du vers, qui oblige le lecteur à marquer une pause nette. Elle sépare le vers en deux moitiés égales ou hémistiches. Le rythme d'ensemble qui en résulte est dit binaire. Voici un exemple (Musset) : L'homme est un apprenti, / la douleur est son maître, Et nul ne se connaît / tant qu'il n'a pas souffert La césure est obligatoire; mais elle peut parfois être moins nette que des coupes secondaires, comme ces vers de La Fontaine : Perrette là-dessus / saute aussi, // transportée : Le lait tombe; //adieu veau, / vache, cochon, couvée. Le rythme de l'alexandrin peut devenir ternaire lorsque le vers se constitue de trois groupes de mots ; c'est le cas du trimètre romantique ; la césure disparaît (à l'oreille) au profit de deux coupes marquées (Baudelaire) : Chacun plantant, // comme un outil, // son bec impur

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