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Voynet, Dominique

Publié le 10/04/2013

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1 PRÉSENTATION

Voynet, Dominique (1958- ), femme politique française, ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire de 1997 à 2001, secrétaire nationale des Verts de 2001 à 2002.

2 DE LA FONDATION DES VERTS (1984)…

Née à Montbéliard, dans le Doubs, Dominique Voynet suit des études de médecine à la faculté de Besançon et exerce en tant que médecin-anesthésiste de 1985 à 1989.

Militante antinucléaire, elle fait partie de ceux qui souhaitent la structuration politique de la mouvance écologiste française et participe à la fondation des Verts en 1984. Au sein de cette formation, dont la majorité refuse un positionnement à droite ou à gauche, cette fille d’un socialiste et d’une mère appartenant à la Confédération française démocratique du travail (CFDT) affirme d’emblée que ses valeurs sont celles de la gauche. Élue conseillère municipale de Dole en 1989, Dominique Voynet devient porte-parole nationale des Verts en 1991. Après avoir brièvement exercé le mandat de député européen en décembre 1991, elle siège au Conseil régional de Franche-Comté de 1992 à 1994. L’année suivante, candidate des Verts à l’élection présidentielle, elle recueille 3,32 p. 100 des suffrages exprimés. Entre les deux tours, elle se prononce pour un report des voix écologistes sur le candidat socialiste Lionel Jospin et, en novembre, elle fait approuver par l’assemblée fédérale des Verts une motion en faveur d’une alliance avec la gauche socialiste et communiste.

3 … AU MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE (1997-2001)

Après la victoire de la gauche plurielle aux législatives de juin 1997, Dominique Voynet entre dans le gouvernement de Lionel Jospin comme ministre de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire. À ce poste, elle obtient la fermeture du surgénérateur Superphénix, l’abandon du projet du canal Rhin-Rhône et la mise en œuvre d’une fiscalité incitant à la protection de l’environnement, et défend la fermeture progressive des centrales nucléaires au profit d’autres sources d’énergie. Manifestant la volonté des Verts de préserver leur autonomie, elle exprime ouvertement son désaccord sur la politique d’immigration, se prononçant pour une régularisation massive des étrangers clandestins présents en France depuis de nombreuses années.

À la suite des succès remportés par Les Verts à l’élection européenne de 1999 et aux municipales de 2001, Dominique Voynet annonce son intention de quitter le gouvernement pour revenir au secrétariat général de son mouvement. Élue secrétaire nationale des Verts en juin 2001, elle quitte effectivement le ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire en juillet 2001, en accord avec Lionel Jospin, afin de se consacrer à l’organisation de son parti et à la préparation des prochaines élections. Mais, en avril 2002, le candidat des Verts, Noël Mamère, recueille 5,24 p. 100 des voix lors du premier tour de l’élection présidentielle qui voit l’élimination de Lionel Jospin. Au mois de juin suivant, se présentant dans la circonscription de Dole (Jura), Dominique Voynet est battue lors des élections législatives et, au mois de janvier 2003, Gilles Lemaire lui succède au poste de secrétaire national des Verts. Revenant sur son expérience gouvernementale, elle publie en 2003 Voix off. En septembre 2004, elle retrouve un mandat politique en étant élue sénatrice de Seine-Saint-Denis sur une liste d’union avec le Parti socialiste. Candidate des Verts à l’élection présidentielle de 2007, elle recueille 1,57 p. 100 des suffrages exprimés. Alors que l’écologie politique a été au cœur de la campagne, de nombreux électeurs ont préféré voter « utile « en portant leurs suffrages dès le premier tour sur la candidate du Parti socialiste, Ségolène Royal – pour laquelle Dominique Voynet appelle à voter dès la proclamation des résultats.

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