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Exploitation des ressources oceaniques

Publié le 18/03/2012

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Le poisson et les autres comestibles marins demeurent à l'heure actuelle l'essentiel des récoltes sous-marines. Aujourd'hui, on s'est toutefois avisé que les océans étaient le plus grand entrepôt de matières premières du globe, bien plus important même que la croûte continentale. Les difficultés techniques extrêmes qu'il faut surmonter pour prélever des quantités intéressantes sur ces réserves colossales d'éléments et de composés utiles expliquent que jusqu'ici l'accent ait été surtout mis sur les gisements continentaux. On a pourtant planifié soigneusement l'exploitation future des fonds marins, de manière à ne porter préjudice ni à l'environnement ni à la vie des profondeurs...

« permettant de contrôler toute arrivée inopinée de gaz ou de pétrole.

Lorsque le forage révèle des dépôts productifs de gaz ou de.

pétrole, on procède à un tubage et à une ci­ mentation du puits qui est finalement coiffé de vannes d'obturation appelées 'arbres de Noël'.

Ces vannes de tê­ te de puits sont alors reliées à des oléoducs qui achemi­ nent la production vers des îles artificielles de stockage ou des installations terminales à terre .

Mais la mer offre d'autres produits en grand nombre.

Un des plus importants est le sel.

On l'extrait par évapora­ tion dans les marais salants, grands bassins de décanta­ tion peu profonds où le sel se dépose.

Deux autres élé­ ments assez proches livrés par la mer sont le brome et l'iode.

Le dernier, notamment, est tiré des algues, dans lesquelles il se trouve en fortes concentrations.

La plus grande partie du magnésium, un des métaux les plus im­ portants et les plus légers, provient de la mer, où il se trouve en quantité quasi illimitée.

Selon les endroits, on trouve aussi de très grandes variétés de métaux, parmi lesquels l'argent, l'or, le cuivre, le zinc, le plomb, le bé­ ryllium ainsi que le nickel dans des dépôts alluviaux ou sédimentaires des fonds marins.

En 1872, le navire de recherches britannique Challenger remonta des sortes de galets, dont on découvrit bientôt qu'ils étaient presque exclusivement constitués de manga­ nèse, un des métaux les plus utiles.

Plus tard, on s'aperçut que d'immenses étendues des fonds marins étaient tapissées de ces 'nodules' .

D'autres explorations des gisements de nodules révélèrent que certains conte­ naient surtout du nickel tandis que d'autres recelaient, en proportions variables, fer, cobalt, vanadium, cuivre et métaux divers, généralement sous forme d'oxydes.

Plus les scientifiques progressaient dans la connaissance de ces nodules, plus ils étaient perplexes.

Des études minutieuses ont montré que certains étaient le fruit d'une évolution de plusieurs millions d'années, Ci-dessu s: Le pétrole et le gaz ne sont pas les seules res­ sources des océans.

Ces mines de soufre hors-côtes, mises en chantier dans les années soixante sont maintenant ex­ ploitables à 100% dans le golfe du Mexique.

A ga!lche: La passerelle de ce chalutier moderne ~t équi­ pée d'un sonar et de détecteurs .

Armé de tout cet attirail, un patron de pêche peut maintenant connaître les profon­ deurs, repérer les bancs de poissons et estimer approxima­ tivement l'importance de ses prises.

Ci -dessus: Usine de dessalement dans un pays pauvre en eau potable, le Koweit .

Dessaler l'eau de mer coûte très cher.

Mais c'est la seule façon pour le Koweit d'obtenir un approvisionnement sufjtSant .

Les richesses pétro­ lières du pays lui permettent defaire face à l'importance de l'investisse­ ment.. »

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