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Fusils et armements portatifs

Publié le 19/03/2012

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Si le poids et les nombreux autres inconvénients liés aux armes à feu portatives du début freinèrent l'extension de leur emploi jusqu'au XVIIIe siècle, l'invention et l'amélioration progressive de la capsule fulminante au XIXe siècle, révolutionnèrent ces armes. Il existait déjà deux types de canons, le canon long destiné au fantassin professionnel, qui donna naissance au fusil, et la carabine courte ou le pistolet destiné au cavalier. De nombreux inventeurs essayèrent de mettre au point des méthodes de fabrication d'armes automatiques, capables de tirer plusieurs balles à un rythme rapide...

« lisées, avec une vitesse initiale d'environ 800 mètres par seconde et est capable de frapper avec précision des buts situés à des distances pouvant atteindre 1 100 mètres.

Un facteur essentiel de l'augmentation de la vitesse initiale et de la portée a été le remplacement, vers 1895, de la pou­ dre à canon traditionnelle (poudre noire) par une charge propulsive de cordite caractérisée par une pression des gaz plus élevée et par l'absence de fumée.

Dans presque tous les cas, la douille était en laiton étiré sans soudure, suffisamment robuste pour résister sans fissuration à d'intenses pressions, et le canon en acier était pourvu de rainures plus profondes afin de 'mordre' plus énergique­ ment sur la balle et de lui donner un mouvement de rota­ tion inégalé jusqu'alors.

Vers la fin du XIXe siècle, des industriels allemands pro­ duisirent des pistolets se chargeant automatiquement dans lesquels l'énergie produite par la mise à feu de la cartouche était partiellement récupérée pour actionner le mécanisme du verrou ou de la culasse, éjecter la douille vide et introduire la cartouche suivante -comme cela se faisait déjà dans les premières armes automatiques.

Au Ci-dessus: Le Short Lee Enfield équipa l'armée britanni­ que durant la Première Guerre mondiale et longtemps après.

Il a été utilisé par le colonel Thomas Edward Law­ rence (d'Arabie) .

Les initiales de Lawrence et la date 4 . 12.16 sont gravées près du magasin.

On voit aussi cinq encoches, la plus grande rappelant un officier turc tué par Lawrence.

A droite : Fusil automatique Browning utilisé par un soldat américain durant la Seconde Guerre mondiale .

Placé ici sur un bipied, il pouvait aussi être épaul é ou tenu à hau­ teur de la hanche.

En version automatique, le Browning ti­ rait des balles de calibre 30 à un ry thme de 550 tlm ou 350 t/m .

Ce fusil-mitrailleur d'une dizaine de kilogrammes pouvait aussi tirer coup par coup .

cours du XXe siècle, ce que l'on appelle le pistolet 'auto­ matique' -en réalité, à chargement automatique - a enco­ re progressé en sécurité d'emploi et en efficacité et, a con­ nu, comme le fusil, des réductions progressives du cali­ bre et une augmentation de la vitesse initiale.

En prati­ que, tous les pistolets modernes sont équipés de chargeurs-magasins contenant de 8 à 13 cartouches et glissant vers le haut dans la crosse du pistolet.

Certains peuvent être fixés dans un support rigide permettant d'augmenter la portée à laquelle un tir ajusté est possible: un pistolet perd habituellement son efficacité à environ 100 mètres de distance, mais les balles peuvent cependant être mortelles à plusieurs centaines de mètres.

Il faut cependant ajouter que l'Américain John M.

Browning fabriqua en 1917 un fusil à chargement auto­ matique pouvant être utilisé comme une véritable arme automatique.

Le fusil à chargement automatique a été fort peu utilisé jusqu'à la Seconde Guerre mondiale si ce n'est dans l'armée des Etats-Unis.

De nos jours, presque tous les fusils sont à chargement automatique et la plu­ part sont entièrement automatiques.. »

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