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IMPRIMERIE : Typographie. Offset. et autres procédés. Héliogravure Photogravure. Reproduction des couleurs. Encres d'imprimerie Electronique et informatique au service de l'imprimerie

Publié le 23/12/2011

Extrait du document

Ce sont les Chinois et les Coréens qui, de mémoire d'homme, ont été les plus anciens imprimeurs, des spécimens d'imprimés datant des années 700 après J.-C. ayant été retrouvés. C'est la forme d'impression appelée xulographie qui était appliquée : tracés à la main sur un papier mince, les caractères étaient reportés sur une planche de bois imprégnée de riz bouilli et le graveur creusait alors le bois autour

des caractères pour leur donner du relief. Ceux-ci étant encrés, l'impression sm· papier était réalisée à la brosse.

Aux environs de l'an mille après J.-C., le Chinois Pi cheng inventa le caractère mobile, fabriqué avec de l'argile coulée en moule de sable à laide d'un poinçon en bois de bambou, puis durcie par cuisson. Caractère mobile bien incommode par sa fragilité, dont la composition en terre cuite fut rapidement remplacée par de l'étain puis du bronze.

« Schéma des trois grands procédés d'Impression : Typographie : éléments Imprimants en relief, dans un même plan.

Litho-offset : éléments imprimants encrés, sur le même plan, avec les parties non imprimantes humidifiées.

Héliogravure : éléments Imprimants, en creux, et de pro­ fondeur variable.

(Document • Toute l'Imprimerie •).

La planche xylographique et 111 presse en bois sont objets d'antiquité ou de musée; la pierre lithographique finement dessinée et la plaque métallique non moins finement gravée par des artistes lithographes et taille-douciers, survi­ vent modestement ...

car le domaine de l'art ne peut être totalement effacé.

Et, aujourd'hui ré­ gnent les énormes presses d'imprimerie portant des supports établis par la grâce de toutes les innovations modernes.

Mais l'imprimerie mo­ derne, c'est plus encore : c'est celle qui court, en reprenant parfois son souffle, en direction de l'électronique, et qui va se faire envelopper par l'informatique ...

C'est une branche de métiers en pleine évo­ lution à la veille du xx1• siècle.

TECHNOLOGIE DES PROCEDES D'IMPRESSION La typographie est d'un emploi très courant pour imprimer les documents commerciaux : papier à lettres ou enveloppes à en-tête, fac­ tures formant souvent des liasses carbonées, ta­ rifs, prospectus, etc...

Les documents publici­ taires, affiches, dépliants, catalogues et brochu­ res diverses peuvent être traités selon l'impor­ tance du tirage ou la présentation souhaitable, par d'autres procédés : lithographie, offset, hé­ liogravure, etc ...

Il est donc utile de connaitre les divers moyens techniques afin de choisir celui qui con­ viendra le mieux, au double point de vue de la présentation et de la dépense à engager.

A partir des éléments imprimants, il est d'usage de classer les procédés d'impression en trois grandes catégories : T1Jpographie : éléments imprimants en relief; Offset : éléments imprimants à plat (sans re­ lief ni creux) ; Héliogravure : éléments imprimants en creux.

Tels sont les « trois grands » procédés, qui traitent la plupart des imprimés et, de fait, \.\)u-s, \~'ii.

grands tirages.

Mais il existe d'autres modes d'impression aux applications plus particulières, dont c"r­ tains d'un emploi courant pour les tirages moins élevés.

Reprenons donc la classification précédente en la complétant sous la forme ci-dessous : Eléments imprimants en relief : Typographie; Flexographie.

Eléments imprimants à plat : Lithographie; Offset; Phototypie; Sérigraphie.

Eléments imprimants en creux : Taille-douce; Héliogravure; Timbrage-relief.

A ce tableau synoptique, ajoutons les rensei­ gnements complémentaires suivants : - la lithographie utilise une pierre calcaire comme élément imprimant.

Procédé artisanal, elle se trouve supplantée par l'offset; - l'offset, héritier de la lithographie et em­ ployant une plaque métallique au lieu d'une pierre, s'est considérablement développé face à la typographie tributaire de ses lourds monta­ ges en plomb; -la sérigraphie ressort d'une technique qui prend tout son intérêt dans les impressions sur étoffes, matières plastiques, céramique, et verre.

Grâce à un matériel de plus en plus mécanisé, elle est passée progressivement du stade arti­ sanal au stade industriel; - la flexographie est le procédé d'impression aux encres d'aniline; - la taille-douce est le procédé, resté artisa­ nal (ou de faible production), dont dérive l'hé­ liogravure.

En langage de métier : - les travaux d'impression et leurs annexes qui ne ressortissent pas à ceux de la presse (journ;tltX quotidiens ou grands hebdomadaires) constituent le labeur; - les cartes de visite, de vœux, de commerce, têtes de lettres, prix courants, factures, carnets à souche, étiquettes, prospectus, catalogues, programmes, affiches, etc ...

sont appelés travaux de ville.

BASES COMMUNES A TOUS LES PROCEDES Quel que soit le procédé, il faut avant tirage monter une « forme » présentant les différentes pages rangées suivant un certain ordre.

Cette forme constitue une matrice de base prenant, selon le procédé d'impression, plusieurs aspects : - soit des pages de métal (plomb) dans un cadre d'acier, pour imprimer en typographie; - soit des films photographiques montés sur un support transparent : dalle de verre ou feuille plastique stabilisée, pour imprimer en offset ou en héliogravure, et même dans cer­ tains cas, en sérigraphie.

Ces pages montées· présentent ainsi des tex­ tes ou des images, ou, le plus souvent, un en­ semble de textes avec images en noir ou en cou­ leur.. »

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