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La compétition et les records automobiles

Publié le 18/03/2012

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Les premières voitures de compétition apparurent à la fin du XIXe siècle. Elles ne ressemblaient en rien à des attelages sans chevaux puisque, outre d'énormes moteurs, elles adoptaient une ligne très aérodynamique pour l'époque. Toutefois, le moteur à quatre temps et à combustion interne inventé par l'ingénieur allemand Nicolas Otto n'était pas encore devenu le mode de propulsion le plus important. Les premiers records de vitesse automobiles furent d'ailleurs établis par des véhicules électriques. La voiture électrique de Camille Jenatzy (1899), d'un aspect très futuriste, atteignit une vitesse de 106 km/h.

« D'introduction plus récente que les Grands Prix, les dragsters permettent aux ingénieurs construisant des voi­ tures ordinaires d'en tirer des leçons.

Parallèlement à un travail en profondeur, qui tentait d'arracher sans cesse plus de puissance à des moteurs de grande fiabilité, d'é­ normes efforts étaient consacrés à la conception de pneu­ matiques, d'embrayages, de boîtes de vitesses et de moyens de contrôle de plus en plus élaborés.

En 1938, les voitures de compétition les plus puissantes, en particulier l'Auto Union allemande avec un moteur de 16 cylindres placé derrière le conducteur, étaient particulièrement dif­ ficiles à maîtriser.

Aujourd'hui, les courses de 'Formu­ les' imposent des limites quant aux dimensions et à la puissance.

La construction de voitures de plus en plus ra­ pides nécessite des trésors d'imagination et d'ingéniosité.

Au milieu des années soixante, un coureur américain, Jim Hall, adapta une petite aile sustentatrice au-dessus et à l'arrière de sa voiture pour accroître la poussée au sol et améliorer l'adhérence des pneumatiques sur la piste.

On vit ensuite apparaître des ailerons à incidence variable, commandés à partir du cockpit ainsi que des volets à l'a­ vant et à l'arrière.

En 1969, ces 'ailes' non seulement pro­ liféraient, mais étaient à l'origine d'accidents de plus en plus dangereux.

Actuellement, seuls des stabilisateurs fixes, de faibles di­ mensions, sont encore autorisés et doivent être fixés au fuselage et non plus à la suspension.

L'équipe de Jim Hall transforma alors une voiture en inversant les princi­ pes de l'aéroglisseur.

Munie, elle aussi, d'un ventilateur et d'une jupe, c'est par aspiration qu'elle collait à la rou­ te.

Ce type d'engin fonctionna bien, jusqu'au jour où il aspira des débris et les projeta vers les concurrents qui le suivaient.

Plus récentes encore que les courses de dragsters, les compétitions tous terrains ·procurent les enseignements les plus précieux .

pour la conception de voitures et de ca­ mions.

Ces courses sur terrains accidentés, menées au travers de crevasses, de bosses et autres embûches à des vitesses proches de 160 km/h, constituent une épreuve des plus rigoureuses pour l'ensemble de la technique au­ tomobile.

Les concurrents portent leur choix sur n'im­ porte quel véhicule, et le transforment de manière qu'il puisse résister à des traitements qui causeraient la désin­ tégration pure et simple des autres voitures, ordinaires ou de compétition.

L'équipement comprend une suspension entièrement redessinée, de grands filtres à air montés aus­ si haut que possible, un blindage de protection sous levé­ hicule et une superstructure robuste en acier permettant de se tirer sans dommage de tout capotage.

Ci-dessus: Carlos Reutemann au volant d'une Brabham au grand prix de Monaco en 1975 .

La voiture est équipée d'un volet stabilisateur.

Les règlements de la formule 1 en ont depuis limité l'usage.

Ci-dessous : Les concurrents des courses de dragsters sont chronométrés à partir d'un départ arrêté.

Muni de roues extrêmement larges à l'arriè­ re, le dragster moderne a un nez effilé doté de roues étroites et légères.

Bon nombre de ces machines peuvent couvrir prés de 400 mètres en 6 secondes.. »

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