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La force des vents

Publié le 25/03/2012

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Autrefois, on appelait éoliennes ce qu'on désigne à présent par le terme d'aérogénérateurs. Quel que soit leur nom, il s'agit de procédés servant à capter la force des vents. De nos jours, les scientifiques et les ingénieurs du Canada, du Danemark, des Pays-Bas, d'Allemagne de l'Ouest, de Nouvelle-Zélande, de Grande-Bretagne et des Etats-Unis recherchent des méthodes plus étendues permettant d'exploiter la source d'énergie libre offerte par les vents. La force des vents est utilisée depuis des siècles, et l'est encore de nos jours, pour le meulage des grains de blé et le pompage de l'eau. Les paysages de Hollande, et dans une moindre mesure, ceux de l'est de l'Angleterre, sont toujours caractérisés par les classiques moulins à vent comptant quatre, cinq et parfois même six ailes, alors que certaines régions rurales des Etats-Unis se servent encore de turbines à lames multiples pour pomper l'eau des puits.

« A droit e: L 1nternational Sailiner sur sa plan ch e à dess in, voili er à ci nq mâts proposé co mm e cargo, qu i se rait des tin é au t rafic en tr e l'E u rope et l es îles Cara ïb es.

Mais, s'il était possible de remédier à ces inconvénients, la force du vent pourrait contribuer dans une large mesu­ re à couvrir les besoins nationaux en électricité .

En Grande-Bretagne, par exemple , la production pourrait être de 25 pour cent.

L'homme ne s'intéresse pas seulement à la force des vents pour son approvisionnement domestique en électri­ cité.

Les coûts croissants du gazole ont également con­ duit les ingénieurs de différent s types d'industries qui dé­ pendent de la mer à examiner les méthodes de tran s port qu'utilisaient leurs grands-parents.

Des cargos possédant une coque en acier et quatre mâts ont suivi les routes des long-courriers jusque dans les années 1920, où ils furent remplacés par des navires chauffant au charbon ou utili­ sant des diesels .

La tendance paraît avoir changé et il existe actuellement des modèles d'un cinq-mâts barque, appelé International Sailiner, qui permettrait av ant deux ans de transporter le fret de plusieur s cargos entre l'Eu­ rope et la mer des Caraïbes .

Il ne sera pas nécessaire de prévoir de nombreux équipages pour manoeuvrer les gréements et les voiles, car les drisses, le gouvernail , le brassage des voiles et les guindeau x sont commandés hy­ drauliquement.

Ce navire de 137 mètres comportera un équipage de cinquante et un hommes et une machine auxiliaire de 3 000 chevaux.

La vitesse par propulsion A gauch e: Rep ro du cti on art isti­ que d'u n én o r me m oulin à vent a u l ar ge, proje t p rése nté lo rs d'u­ ne étude du ministè re b rit an ni que pou r l'Energ ie .

mécanique serait de 11 noeuds et la vitesse maximale à la v oile serait de 22 noeuds , ce qui donne une vitesse moyenne de 16,5 noeuds environ.

D'autre part, les "flottilles de chalutiers des Etats-Unis ont étudié la possibilité d'utiliser des voiles à commandes hydropneumatiques pour propulser et ramener les ba­ teau x de pêche des zone s de pêche.

Le temp s mis pour al­ ler des Etats-Unis au Proche-Orient a été notablement ré­ duit , grâce à la manoeuvre mécanique des voiles.

En uti­ lisant la force des vagues, des marées et de la chaleur , le monde se prépare pour le jour où les carburants fossiles ne seront plus la principale source énergétique.

Le fait d 'orienter les recherches aussi bien sur les formes d'éner­ gie "propre" que sur l'énergie "libre " est particulière­ ment encouragean t.

Les gouvernements sont de plus en plu s favorable s à ces formes d'énergie, bien qu'ils s'engagent irrévocable­ men t, et en fond s et en ressources humaines, vers l'éner­ gie nucléa ire , repoussée par certains.

Certes, il faudra attendre de nombreuses années avant que l'un de ces projets d'énergie de remplacement püisse prétendre détrôner le pétrole, qui occupe en ce moment la première place dan s le monde, mais qui finira par s' é­ puiser.

Aujourd'hui, un effort massif est entrepris en vue d'exploiter les fond s inhospitaliers des océans.

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